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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Voila pourquoi La Canaille ne marche pas :

Publié le 21 Mai 2012 par canaille le rouge in polémique

http://www.frenchmomentsblog.com/wp-content/uploads/2012/03/Banquet-02.jpg

Pendant que certains amusent la galerie, à Athènes, c'est la misètre ...grâce çà l'UE et la BCE

 


Cet après midi à l'Assemblée Nationale conférence de presse du FdG avec le parti grec Syriza.


Lancé et relancé pour venir au rassemblement, Canaille le Rouge, parce que justement rouge, n'a pas fait le déplacement malgrè son accord avec le rejet du mémorandum.


Pas par manque de sympathie pour le peuple grec dans son combat contre les atteintes à sa souveraineté et la volonté de lui passer un joug supplémentaire. Les P@ges du c@rnet témoignent de l'inscription de cette solidarité dans une durée qui n'en à pas à en compter avec celle des organisateurs de la Conférence de presse.


Non. Tout simplement à cause du cadre tel que rappelépar P Laurent:


Plus de 70 journalistes avaient fait fait le déplacement à l'Assemblée nationale, où se tenait la conférence de presse, pour écouter celui dont le parti, Syriza, est donné favori aux élections du 17 juin. Sous les crépitements des flashs, Pierre Laurent a d'emblée dénoncé "les politiques d'austérités injustes qui conduisent dans l'impasse l'Europe" et appelé à "s'émanciper de la tutelle des marchés financiers" avec un rôle nouveau de la Banque centrale européenne qui prêterait directement aux Etats. "Il n'y a pas de solution en Europe qui continue à s'exonérer du vote démocratique de ses peuples", a-t-il ajouté, en référence au choix des Grecs de faire de Syriza la deuxième force politique du pays avec 17,8 % des voix aux législatives du 6 mai, juste derrière Nouvelle Démocratie (centre-droit), et devant les socialistes.

 

 

Prêter aux états pour rembourser la dettes des ramateurs , banquiers, arnaqueurs et topaze locaux, demander à un peuple de payer une dette qui si elle existe n'est pas la sienne et pour cela le faire en se servant des institutions créées pour passer le joug est tout sauf communiste...mais très social démocrate.

 

La seule position économiquement et politiquement tenable est de faire comme en Islande en 2008 ou dans la jeune URSS en 1917 : ne pas payer.

 

Reconnaitre cette dette, c'est comme si on demandait au Vietnam d'emprunter à la Barclay's pour payer la reconstruction de la flotte des B52 ou au peuple algérien de payer les pensions aux irradiés des essais nucléaires français dans le Sahara.

 

Notons que sur la question de la dette, celle de l'Allemagne qui n'a toujours pas remboursé le vol du stock d'or qui a permi à l'impérialisme allemand de se refaire sur le dos des peuples opprimés, n'est toujours pas mise en débat. Alors que sa réalité est historiquement incontestable et que Merkel assure la continuité du larcin.

 

http://img.over-blog.com/300x253/4/14/01/87/soupe-d-orties.JPG

 

On sert en Corrèze une remarquable soupe aux orties. Mais primo elle sont cuites et assaisonnées liées avec pomme de terre et crème. Ce n'est parce que Hollande est maintenant à l'Elysée qu'il faudrait cesser d'être solidaire des peuples à qui on veut  faire ingurgiter les Urtica dioica crues et à sec.

 

http://forum.magicmaman.com/mesimages/2045907/ortie-tige.jpg

 

Les dettes des états ne sont pas les dettes des peuples. Que ceux qui les ont contractées et s'en sont servis pour se goinfrer sur le dos des peuples la paie.

 

En cela le PGE et son appendice parlementaire le GUE ne sont que des faux nez au service de l'UE.  Cette UE bras économico politique du capital est à faire disparaitre. C'est la condition de la souveraineté. Parler d'une refondation de l'Europe est en l'état et devant l'absence de propositions à clairement débattre par les peuple un attrape nigaud ou un truc équivalent qui rime avec élection.

 

Il faudra qu'on explique à La Canaille, et il faudra de la patience pour être  convainquant qu'il est possible de construire une sixième République (là dessus, accord total) celle du peuple souverain avec des pouvoirs nouveaux en gardant une BCE et une UE qui sont le joystick et l'ordinateur de bord d'un avion dont le pilote est le capital à dominante allemand.

 

Rosa Luxembourg rappelait à ceux qui s'engageaient à modifier le mécano du capital de l'intérieur en se servant de ses outils et en ne touchant pas à sa structure que « C’est pure folie que de s’imaginer que les capitalistes pourraient se plier de bon gré au verdict socialiste d’un Parlement, d’une Assemblée nationale, qu’ils renonceraient tranquillement, au profit, aux privilèges de l’exploitation".


Sauf à penser qu'ils souffriraient de graves troubles cognitifs, c'est ce qui conduit la Canaille à s'interroger sur la sincérité de la démarche des initiateurs de cette réunion au Palais Bourbon. Ils ne tirent pas enseignement de l'expérience ou/et refusent d'apprendre.


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C
<br /> Alexis Tsipras était là, lui... :)<br />
C
<br /> <br /> Oui c'est sur mais la BCE aussi et la dette acceptés puisque AT est d'accord pour la rembourser mais pas comme l'exige Merkel et le loulou de corrèze.<br /> <br /> <br /> Et personne qui n'argumente sur ces deux points qui font le fond du NON de 2005 dont au nom d'un réalisme surprennant il paraitrait acceptable de ne plus exiger le respect <br /> <br /> <br /> c'est la forfaiture par consentement mutuel ? <br /> <br /> <br /> C'est le point nodal de mon refus de m'approcher de cette construction politique aussi versatile<br /> <br /> <br /> <br />