Médiator, la fondation d'un système.

Il ne s'agit pas ici de s'immiscer dans un débat juridique dont La Canaille ne possède ni clefs ni compétences mais de regarder une question qui, à la marge, ne cesse de l'interroger :

Ce n'est un secret pour personne, le citoyen Servier justiciable comme n'importe quel ressortissant de la République française est connu, il ne s'en cache pas, comme un des ex-financiers (ex,?) du premier cercle du nouveau résident de Marrakech.

Il a le droit, dans ce système, grâce à la fondation Servier et réfléchissez à cela, de mettre ses sous où il le veut, de façon défiscalisée pour sa plus grande part.

Lors de la remise en juillet 2009, du cordon de grand-croix, la plus haute distinction de l’ordre derrière celle de grand-maître, réservée au seul président de la République en exercice. L'ex s'exclame : "Incorrigible Jacques Servier ! La nation est reconnaissante de ce que vous faites.". Deux ans pourtant que la publication du livre du docteur Irène Frachon a dénoncé les méfaits du Médiator. Un médicament qui aurait causé la mort de plusieurs centaines de personnes.

Le nouveau futur Bey de Marrakech -- Mohamed, ce n'est pas qu'on t'aime (ah que Non), mais méfie-toi, on sait ici où se cache l'ambition de notre ex Iznogoud et sa propension à vouloir être… à la place du… (Mettre le mot que chacun mesure pour le poste)--, avait su alors rappeler comment Maitre Sarkozy, avocat conseil de J. Servier, l'avait aidé pour mettre en place la dite fondation : " Vous avez fait de votre groupe une fondation. Raymond (Soubie) et moi, on y a joué un rôle."(sic in discours d'attribution de la breloque).

Joyeux et respectable philanthrope au service des grandes causes sociales médicales et humaines ? Pourquoi pas ?

Mais aussi, et les services fiscaux seraient bien inspirés d'aller y jeter un œil, la fondation, un outil remarquable de travestissement fiscal permettant des jonglages émérites des capitaux.

Si la fondation Servier à servi à lutter contre la faim en Afrique en livrant des aides alimentaires ? Pourquoi ne pas s'en réjouir et l'en féliciter.

Par contre si cela a servi à expédier à bas coûts des coupes faim pour lui couper l'envie de nuire, on n'est pas dans le même domaine. Lutter contre la faim avec des molécules assassines, cela renvoi à autres choses qu'à la philanthropie, surtout si les dites molécules sont objet de contrat commerciaux.

Une hypothèse qui est plus due à la considération que le décorant avait pour les peuples selon lui immatures que tout autre considération qui ne serait que… spéculative.

Par contre ne serait-il pas intéressant de jeter un œil voir les deux, d'emprunter loupes microscopes et de mettre du monde pour s'en servir pour regarder qui accède, se sert du droit des fondations et qui en est exclus et pour quelles raisons apparentes cachant quelles raisons réelles.

Pour battre le candidat que La Canaille a combattu sans relâche depuis avant son élection jusqu'à sa défaite, le candidat pour le quel La Canaille n'a pas fait campagne a déclaré à 2.5km de l'usine PSA d'Aulnay : "Dans cette bataille qui s'engage, mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti mais il gouverne, cet adversaire c'est le monde de la finance."

Bon acceptons que pour un p'tit gars de la promotion Voltaire de l'ENA il soit difficile d'aller plus loin que Léon Blum dans la voie de la condamnation du capital. Mais vu où il se trouve aujourd'hui, en vertu de son serment de président et son projet pour le quel il a sollicité les suffrages, nous attendons des actes.