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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

☭ CICE est ça ? C'est du Sarko chimiquement pur.

Publié le 18 Octobre 2013 par Canaille Lerouge

Financement des entreprises sur fonds publics ? un tonneau des Danaîdes

Financement des entreprises sur fonds publics ? un tonneau des Danaîdes

L'argent public est mobilisé pour venir en aide aux PME et PMI principalement exportatrices. 

 

C'est le "crédit d'impôt compétitivité emplois" (CICE).


Comme il s'agit d'argent public, c'est un crédit d'impôt qui sera garanti... par l'impôt. 

 

Comme il s'agit "d'aider" les entreprises, pas question de chercher de ce côté-là pour le financer. Reste donc les recettes habituelles : augmenter le nombre de contribuables (en abaissant les seuils d'imposition), économiser sur le social en baissant les plafonds de ressources et en jouant sur les impôts indirects (TVA et autres)


C'est ce que fait  le Valls de Bercy avec sa loi fiscale 2014 inscrite dans les balises imposées par l'UE. Mielleux comme un Balladur, fielleux comme une Lagarde, au besoin méprisant comme un Giscard, voila les recettes de Moscovici.


En 2014, dans les faits, les ménages subiront une nouvelle ponction, sous l'effet principalement des ajustement de TVA votées l'an passé pour financer en partie le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), tandis que les entreprises bénéficieront globalement d'une baisse de leurs impôts.

 

Sur la carte du restaurant Hollande, le chef Zapatayrault vous sert un brouet de crédit d'impôt dont il a le secret. Une tambouille de 12 milliards en 2014, 20 pour 2015, mais les cuistots ne trouvent pas un centime pour le financement de la sécu asséchée par les cadeaux aux aidés du CICE.
 

 

Qui en bénéficie au premier chef ?  Si nous examinons la question, il apparait une de ces curiosités qui fait la grandeur du toujours efficient capitalisme monopoliste d'état qui comme le capital tout court sait parfaitement s'adapter.

 

"Les Echos-Business" du 12 nov 2012 nous ouvre la piste aux étoiles : le gagnant ? GDF-SUEZ, avec 119 millions d'euros en 2014 et jusqu'à 238 en 2016, lorsque le crédit aura atteint son plein régime. Puis EDF maintenant privatisé, avec 110 millions pour 2014, Vinci à 82 millions d'euros, Carrefour affichera 75 millions, suivi de peu par Peugeot à 72 millions. Que de toutes petites entreprises artisanales qui viennent se servir au cul du tonneau.

 

Un crédit d'impôt qui va être affecté à la baisse de la "masse salariale". représentant 4% en 2013, 6% en 2014 pour les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le Smic, une incitation à tirer les salaires vers le bas.


Canaille le Rouge vous propose un petit voyage dans le temps pour éclairer une question qui bizarrement est passée au second plan :


Pour justifier le versement de quelques centaines de milliards au système bancaire et financier, le précédent locataire du faubourg st Honoré avait expliqué aux ignares que nous sommes, avec sa fougue coutumière, que c'était "indispensable pour que ces établissements jouent leur rôle pour financer les entreprises qui investissent pour développer l'économie et donc l'emploi". (Fermez le ban !).

 

C'est ainsi que la dette privée des banques est devenue dettes publiques des peuples. C'est ainsi qu'ont été créé les déficits publiques à combler...par des budgets d'austérité ey la "baisse des coûts salariaux".
 

Or, si nous nous nous rappelons bien ce que nous avons appris sur les bancs de l'école de la République, les banques sont des établissements chargés de collecter l'épargne et de financer avec ces dépôts l'activité économique, elles garantissent les dépôts et se rémunèrent auprès de ceux à qui elles prêtent.

 

Mais...


Les banques ne prêtent plus ou alors entre elles et quelques introduits, ou à des taux quasi-usuraires. Elles ne garantissent plus puisque c'est l'argent public massivement injecté qui comble les défauts de paiement. C'est encore l'argent public qui est censé venir aider au développement alors qu'il est de fait utilisé pour libérer des marges de profits aux entreprisses.


Bref, les banques ne servent à rien dans leur usage privé actuel sauf à rémunérer leurs propriétaires. Elles sont sources d'un gâchis sans fond, c'est l'argent public qui en permanence depuis plus de 10 ans pallie à leurs défaillances structurelles.


C'est la démonstration que les critères du marché ne sont pas un horizon indépassable et qu'une autre organisation de la société ou répartition des richesses (les banques et équivalents n'en créent pas), individuellement (rémunération) et collectivement (investissements productifs et sociaux collectifs) est tout à fait possible et offre une même une issue fiable et pérenne aux gâchis du capital et la crise qu'il entretient.


Canaille le Rouge ne fait pas partie des collectifs d'économistes qui même bien intentionnés nous noient dans des équations -- utiles après avoir fait les choix politiques -- mais des équations qui ont pour premier mérite de réserver l'approche économique à des initiés et de se voir pour cela déléguer une compétence excluant à tout autre l'accès aux espaces décisionnels.


Changer la donne est au cœur d'un projet communiste, c'est politique et donc une question pout tous. Ce qui précède en démontre l'incontournable urgence.

 

La réponse économique passe par la réappropriation de tout le système bancaire et financier, sans indemnités, ne serait-ce que pour se faire rembourser une partie de ce que la collectivité a injecté à fond perdu.

L'argent public est mobilisé pour venir en aide aux PME et PMI principalement exportatrice. C'est le "crédit d'impôt compétitivité emplois" (CICE).


Comme il s'agit d'argent public, c'est un crédit d'impôt garanti par l'impôt. Comme il s'agit "d'aider" les entreprises, pas question de chercher de ce côté-là. Reste donc les recettes habituelles : augmenter le nombre de contribuable (en abaissant les seuils d'imposition, économiser sur le social en baissant les plafonds de ressources et en jouant sur les impôts indirects (TVA et autres) c'est le fond de la loi fiscal 2014 inscrite dans les balises imposées par l'UE.


C'est ce que fait le Valls de Bercy qui mielleux comme un Balladur est fielleux comme une Lagarde au besoin méprisant comme un Giscard. Les recettes de Moscovici sur la carte Zapatayrault du restaurant Hollande vont servir à verser un crédit d'impôt à hauteur de 20 milliards pour 2015 (mais les mêmes ne trouvent pas un centime pour le financement de la sécu asséchée par les cadeaux aux aidés du CICE)

En 2014, dans les faits, les ménages subiront une nouvelle ponction, sous l'effet principalement des modifications de TVA votées l'an passé pour financer en partie le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), tandis que les entreprises bénéficieront globalement d'une baisse de leurs impôts.

Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE L'argent public est mobilisé pour venir en aide aux PME et aux toutes petites entreprises artisanales du même tonneau nous rapportent "Les Echos-Business" du 12 nov 2012 : le gagnant ? GDF, avec 119 millions d'euros en 2014 et jusqu'à 238 en 2016, lorsque le crédit aura atteint son plein régime. Puis EDF, avec 110 millions pour 2014, Vinci à 82 millions d'euros, Carrefour affichera 75 millions, suivi de peu par Peugeot à 72 millions.


Si nous examinons la question, il apparait une de ces curiosités qui fait la grandeur du toujours efficient capitalisme monopoliste d'état qui comme le capital tout court sait parfaitement s'adapter.
Donc le maintien de la TVA à 5,5% (au lieu de () va servir à verser un crédit d'impôt à hauteur de 20 milliards pour 2015.


Un crédit d'impôt qui va être affecté à la masse salariale représentant 4% en 2013, 6% en 2014 pour les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le Smic, une incitation à tirer les salaires vers le bas.
Canaille le Rouge vous propose un petit voyage dans le temps pour éclairer une question qui bizarrement est passée au second plan :
Pour justifier le versement de quelques centaines de milliards au système bancaire et financier le précédent locataire du faubourg st Honoré avait expliqué avec sa fougue coutumière que c'était "indispensable pour que ces établissements joue leur rôle pour financer les entreprises qui investissent pour développer l'économie et donc l'emploi". (Fermez le ban !).

En 2014, dans les faits, les ménages subiront une nouvelle ponction, sous l'effet principalement des modifications de TVA votées l'an passé pour financer en partie le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), tandis que les entreprises bénéficieront globalement d'une baisse de leurs impôts.
Si nous nous nous rappelons bien ce que nous avons appris à l'école de la République, les banques sont des établissements chargés de collecter l'épargne t de financer avec ces dépôts l'activité économique, elles garantissent les dépôts et se rémunèrent auprès de ceux à qui elles prêtent.


Les banques ne prêtent plus ou alors entre elles et quelques introduits ou des taux quasi-usuraires. Elles ne garantissent plus puisque c'est l'argent public massivement injecté qui comble les défauts de paiement, c'est encore l'argent public qui est censé aider au développement alors qu'il est officiellement utilisé pour libérer des marges de profits aux entreprisses.


Bref, les banques ne servent à rien dans leur usage privé actuel sauf à rémunérer leurs propriétaires. Elles sont sources d'un gâchis sans fond, c'est l'argent public qui en permanence depuis plus de 10 ans pallie à leurs défaillances structurelles.


C'est la démonstration que les critères du marché ne sont pas un horizon indépassable et qu'une autre organisation de la société ou répartition des richesses (les banques et équivalents n'en créent pas) individuellement (rémunération) et collective (investissements productifs et sociaux collectifs) est tout à fait possible et offre une même une issue fiable et pérenne aux gâchis du capital et la crise qu'il entretient.
Canaille le Rouge ne fait partie des collectifs d'économiste qui mm bien intentionné nous noient dans des équations utiles après avoir fait les choix politiques, mais des équations qui ont pour seul mérite de réserver l'approche économique à des initiés et de se voir pour cela déléguer une compétence excluant tout autre aux espaces décisionnels.


Changer la donne est au cœur d'un projet communiste.


Cela passe par la réappropriation de tout le système bancaire et financier, sans indemnités, ne serait-ce que pour se faire rembo

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