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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les ordures sont à ramasser tous les jours sinon ça pue.

Publié le 31 Octobre 2013 par Canaille Lerouge

Image d’Épinal et réalité

Image d’Épinal et réalité

Les trois mousquetaires étaient quatre, les mercenaires sept, les apôtres douze, les voleurs quarante, les dalmatiens cent un. Un nouveau nombre d'or de la culture apparait : 343. 

 

Singularité du nombre, ils se croient spirituels en groupe pour jouer à ce qu'ils sont réellement : des salauds en masse.

 

Ce n'est pas la première fois que Canaille le Rouge se croit obligé d'intervenir sur cette question (quand-la-saumure-pue-la-caque,-le-maquereau-fretille-) tant cette question révèle la vrai nature des rapport de domination dans la société.


Pour le nombre, on ne sait pas au juste puisque certains courageux signent, anonymes. Leur texte, rendu publics, tend à démontrer que le terme de salaud est certainement édulcoré par rapport au sommet de dégueulasserie porté par les pétitionnaires.

De la part de certains, déjà connus dans les déclinaisons des poncifs réactionnaires et aussi triviaux que racistes, pas de surprises. Au nom d'une liberté qui fait du libéralisme sexuel le clone de celui économique où l'exploitation reste le pivot, d'autres qui pouvaient avoir un certain attrait pour la canaille viennent de rejoindre le clan des Zemmour et consorts : infréquentables.

 

Quand on se commet au côté des racistes réactionnaires et autres, on perd tout crédit et les effluves qui émergent de chacun d'eux produisent le remugle collectif.

Les consommateurs de chairs humaines tarifées exigent qu'on les respecte dans leur droit à "aller aux putes" et à consommer pour leur plaisir leur dite marchandise.


Il se trouve même des sociologues et autre "ogues" des deux sexes pour les comprendre, pour nier la puissance du maquereautage et des réseaux maffieux.

Pourtant, ils les connaissent. Certains des signataires doivent les croiser voir trinquer ensemble dans certains cercles.

 


Pas surprenant de voir que cette offensive se produit au moment où monte en puissance la question du travail du dimanche de l'individualisation du contrat de travail et autre. Finalement, c'est aussi une part du rapport social d'exploitation et de la marchandisation des potentialités de l'humanité.



Cela dit puisque pour les signataires la prostitution est un métier comme les autres, il y a peut-être une solution. Pourquoi ne pas user des possibilités offertes par les registres de commerce et monter leur petite entreprise de cul ?


Par exemple une coopérative où ainsi, en plus, copropriétaire ils bénéficieraient des moyens de production sans avoir à sortir leur morlingue?



Pour la force de travail, si, comme ils le claironnent, il s'agit d'un métier comme les autres, pas de ségrégations, qu'ils fassent comme dans ce qu'est le quotidien dans ce milieu des signataires tête de gondole et recrutent dans leur entourage: leurs filles, femmes, sœurs et mères puisque c'est au nom de leur liberté et d'un libéralisme à outrance. 

Il ne ferait que reproduire le népotisme des milieux où ils se répandent.

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