Pour ceux qui doutaient encore, maintenant ils savent... mais pas tout.
Oyez, oyez !
Le président de la SNCF, Guillaume Pepy, lors de la cérémonie organisée bla bla bla... ect.
"À l'occasion de la 1re édition du Prix du leadership organisée par Le Cercle du leadership, avec TF1, LCI et Management, le jury composé de dirigeants d'entreprises et de journalistes, a décerné le Prix du leadership à Guillaume Pepy, président de la SNCF."
(Roger de son côté a traité du sujet : http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/2013/12/guillame-p%C3%A9py-pdg-de-la-sncf-couronn%C3%A9-il-le-vaut-bien.html.)
C'est presque aussi beau que l'annonce du Nobel ...sauf que cela rebondit plus bas et moins loin.
Mais, cheminote, cheminot, soit fier(e), c'est Guillaume III qui inaugure le palmarès. Et pourtant, il n'était pas tout seul le Guillaume : dans les boxes de départ, sous les ordres du starter quelques trotteurs du cac 40 et deux trois outsiders visaient le poteau d'arrivée :
"Parmi les nominés à cette première édition du Prix du Leadership, concouraient aussi Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France-KLM, Dominique Reiniche, la présidente Europe de The Coca-Cola Company, Hubert Sagnières, le PDG d’Essilor, et Gerald Karsenti, le PDG de HP France, Delphine Ernotte-Cunci, la DG d’Orange France, Jean-Guy Le Floc’h, le PDG d’Armor Lux, Jean-Marc Gaucher, le président de Repetto et Aline Sylla Walbaum, DG de Christie’s France.."
On ne serait rêver mieux pour illustrer en quoi le sieur Pepy a mérité du capital (dont le titre éponyme et profession de foi se réjouit bruyamment de la dite attribution).
Attendu du jugement :
"Le jury l'a récompensé notamment pour sa ténacité, ses efforts pour réformer la SNCF et pacifier les relations sociales, l'innovation qu'il a insufflée dans l'entreprise (le site Voyages-sncf.com, IDTGV, les applications mobiles...) ou encore sa capacité de gestion de crise dans la catastrophe de Brétigny-sur-Orge."
Bretigny sur orge où l'heureuxe récipiendaire a très vite sorti extincteurs et palissades et chéquier pour vite masquer en urgence combien sa politique de restriction des moyens était accidentogène ; jugement confirmé moins de 6 mois plus tard par la découverte du coupon de rail explosé sur la ligne Toulouse Tarbes.
Pour assurer un taux de arge de 2.5% (dont on ne sait d'où il en tient l'obligation tant les seules légales imposées sont l'équilibre des comptes et le respect du cahier des charges en matière d'activité), notre UBU du tirefond élague près de 2% de l'effectif, comme le premier Varin venu et sans que le commissaire du gouvernement (de gôche) qui siège obligatoirement au CA n'y trouve à redire.
Sans non plus que le ministre en charge des transports, les députés et sénateurs chargés de la politique industrielle, de l'aménagement du territoire et de la cohésion territoriale n'y trouve matière à interrogation.
La Commission des Finances de l'Asemblée Nationale (comme celle du Sénat) ne trouve rien à redire non plus à ces non respect de la loi et du cahier des charges quelque peu malmenés.
Vous êtres surpris ?
Alors pour vous aider à y voir clair, une info qui commence seulement à percer.
Pepy, tout fier d'annoncer au gouvernement qu'il avait réussi à porter la barre à presque -2000, s'est fait taper sur les doigts par Bercy et la Grande Arche qui (mandatés par Zapatayrault et Blummollet) lui ont ordonné d'en rajouter 500 de plus.
Une info donnée à France Inter ce 23 décembre au journal de 9h00 par Gilbert Garrel S.G. de la fédé CGT des cheminots.
Et vous voulez que de près ou de loin Canaille le Rouge puisse envisage de polluer le droit démocratique de vote en salissant sa voix au côté des socialistes ?
Déjà, ni au premier ni au second tour, c'était établi pour la présidentielle depuis 1974, à la législative depuis 81, maintenant ce sera global.
Et comme tout cela se fait au nom de l'espace de concurrence libre et non faussée des privatisation de l'UE*, urgence d'engager le combat pour la rejeter et en sortir.
*Pour les mauvais coups à venir, les débats captés par Le Monde (Canaille le Rouge y reviendra sans tarder) rapporte que lors du dernier sommet européen "François Hollande, plutôt discret, propose d’adopter les« grands principes » pour fixer les détails « après les élections européennes ». "