Juste de la part de La Canaille la suppression du nom pour ne pas en rajouter à la gêne de celle qui se serait bien passée de cette mise sur la place publique.
En un article, la situation de l'E.N.
Le non-respect dans certains rouages administratifs du code du travail en matière de salaires (rappelons que la hierarchie des normes fait qu'un statut fut-il inscrit dans la fonction publique ne peut pas être plus restrictif que la loi générale sur lequel il s'adosse.
Le mépris, mais aussi la solidarité qui permet de juger une politique, tout comme les moyens de la combattre.
Rappelons aussi qu'il s'agit d'une enseignante devant des jeunes ayant droit à une formation de qualité.Va donc te mobiliser pour être pédagogue quand tu as cette dégringolade sur la tête.
Un oeil au passage sur le niveau des salaires de ces "trop payés": "professeur d'Espagnol (à minima bac+3 et CAPES) remplaçant = 1400€ net" soit le montant de la solde d'un engagé volontaire de 2ème classe recruté sans le bac, logé nourri blanchi par la République avec des options pédagogiques pour le moins discutables.
Les raisons de la colère :
Salaire incomplet et qui ne tombe pas à date fixe : une professeur remplaçante d'Espagnol dénonce une situation ubuesque
Une enseignante dans l'Education nationale en 2013, en France en 2013, dans le sud-ouest de notre beau pays, voici ce que nous en dit la presse régionale
"L'histoire de N... n'a rien du joli conte de Noël. Les fêtes de fin d'année, pour cette contractuelle de l'Éducation nationale, ont débuté dans l'angoisse et la colère. Professeur d'espagnol, N...vit du côté de Perpignan. N'étant pas titulaire, elle court le contrat dans sa région, élargissant son périmètre de recherche lorsqu'elle ne déniche pas de poste dans son académie.
C'est ce qui est arrivé en septembre :
« L'an dernier, j'avais trouvé deux mi-temps : le premier un collège et le second un lycée professionnel. Après les vacances d'été, j'espérais que le rectorat me rappellerait. Mais après un mois de septembre sans contact, j'ai décidé de chercher dans les académies proches, donc celle de Toulouse. » N... s'inscrit sur la liste de diffusion du rectorat, déposant une annonce « comme une bouteille à la mer », image-t-elle.
Elle reçoit deux propositions : une première pour un 12 heures qu'elle refuse ; l'autre pour un remplacement sur un congé maternité, un temps plein. Exactement ce qu'il lui faut.
N... arrive le 2 octobre pour débuter son contrat, qui court jusqu'au 24 mars, le lendemain : « L'accueil a été parfait. J'ai été présentée aux élèves. Le professeur que je remplaçais m'avait déjà décrit son travail, les classes auprès desquelles elle enseignait. » Une intégration en douceur.
« À la fin du mois d'octobre, tous mes collègues perçoivent leur salaire. Moi, je ne reçois que 542 euros. Je ne me suis pas alarmée car j'avais connu une situation similaire en Charente où le rectorat avait fait l'appoint le mois suivant. »
Mais à la fin du mois de novembre, la contractuelle reçoit 1 120 euros, soit 80 % de son salaire, et 187 euros, soit une partie de l'appoint du mois d'octobre.
N... monte au créneau et se voit répondre qu'elle percevra son dû le 20 décembre : « J'étais dans une situation inconfortable par rapport à ma banque que j'ai avertie. J'attendais donc vraiment le 20 décembre pour retrouver une certaine stabilité financière. Mais le 20 décembre, je n'ai touché que 225 euros. Il a fallu que j'attende quatre jours de plus pour recevoir 1 373 euros. »
Le compte n'y est toujours pas et N..., qui doit payer loyer et charges vient de passer près de l'interdit bancaire. La goutte qui fait déborder le vase, c'est la réflexion assénée à la responsable du syndicat national des enseignants du secondaire à Perpignan, qui défend le dossier du professeur auprès du rectorat, à qui l'on a rétorqué que N... n'avait « qu'à mettre des sous de côté » pour parer à de tels coups durs.
« Chaque salarié doit toucher son salaire complet et gérer ses affaires comme il l'entend, estime cette dernière. J'ai connu des périodes au RMI où je n'étais pas aussi malheureuse que ces derniers mois. Je ne gagnais pas beaucoup, mais mon revenu tombait à date fixe. »
En attendant une régularisation de la situation, le professeur d'espagnol loue la solidarité de l'amicale des personnels du lycée qui lui a prêté un peu d'argent pour l'aider à voir le bout du tunnel."
Dans le même temps nous apprenons par le premier numéro du Canard de l'année que le très républicain gouvernement de Zapatayrault and c°, par le biais du ministère de l'Éducation nationale a versé au titre de l'aide à l'enseignement privé 8.2 millions d'Euro à l'Association des évêques fondateurs de l'Institut Catholique de Paris et 12 millions à l'"UIFM" privé catholique chargé de la formation de ses personels.
On ne peut pas payer les enseignants de la République et subventionner les cercles confessionalo-réactionnaire qui appellent à subvertir les loi de la dite République.