Point de vue de la pratique,parlons d'expérience

Mis bout à bout, il y a des faits qui éclairent plus une politique que des analyses certes indispensables mais qui sont mieux éclairées en partant du concret. Pas meilleure façon en ce jour de parler de Lénine que de partir du point de vue de la pratique.

Le patron de la SNCF préfère verser 300M€ à la trésorerie principale de la Blummolletcratie plutôt que de les mobiliser pour entretenir l'outil industriel dont il a la charge.

Cela donne Bretigny.

L'État par son budget décide de 3 Md€ "d'économies sur les dépenses de santé qui pour les plus démunis se traduisent à une accélération vers le cimetière permettant d'économiser sur les retraites (coup de billards réussi, coup de chapeau de Médéric and Co embusqués comme vautour dans le désert).

Toujours réfractaire à toute idée de "re nationaliser", même sous les formes anciennes pourtant peu subversives, ce que les précédents aux manettes ont bradé à leurs copains, l'État injecte par Milliards des fonds publics pour financer les plans de licenciement dont celui de chez PSA.

Cela donne le CICE

Et les mêmes nous présentent comme une nécessité d'aller recapitaliser avec des fonds publics un groupe qui continuera de fonctionner sur les critères de la rentabilité maximum, au besoin en piétinant les droits des salariés qui n'auront pas été mis à la porte avant de se délocaliser au nom de la compétitivité du pavillon tricolore.

« Être présent dans le capital de PSA, c'est un acte de patriotisme industriel », a déclaré Montebourg qui donne les pleins pouvoirs au groupe PSA comme la majorité de la vieille SFIO avait donné les pleins pouvoirs à Pétain*.

Le jour même de cette annonce nous apprenons que patriote relatif PSA, avec en interne, le concours des mêmes qui cassent le code du travail par leur signature (ANI et ou P"s"E dans les boites), décide de s'approprier les congés payés des salariés de Mulhouse pour les attribuer selon ses impératifs de production.

Que Sapin ne pipe mot, pas étonnant son parcours de syndicaliste est celui du syndicat des grands propriétaires forestiers et à ce titre soumis à l'ISF.

Mais Hamon, Montebourg, Lienemann et tutti quantti qui se disent la gauche d'un PS lequel est parti, très très loin et très très vite de l'espace socialiste depuis très très très longtemps, que ne disent-ils ?

Silence dans les rangs sinon plus de maroquins ni mandat.

C'est ce qui vient d'arriver à Liêm Hoang-Ngoc, un des économistes élus sur une liste du PS alors dans l'opposition et qui a cru qu'au PS on pouvait continuer de critiquer le capital une fois devenu majoritaire. À la trappe ; Ubumollet a frappé. Le tramway l'a éjecté au bénéfice du nouveau représentant de l'agent orange qui infecte le mouvement ouvrier.

Et notre brave Filoche au fait où en est-il ? Aux dernières nouvelles on l'a apperçu courrir derrière le carrosse pour arriver à temps pour déplier le marche pied, tellement essoufflé qu'il n'arrive plus à sortir le moindre mot de solidarité avec les victimes des P"S"E arbitrés par ses camarades au gouvernement.

Au moins, cela a un avantage, celui de la clarification : le PS n'est pas un parti de droite que parce qu'il se sert de Valls comme Sarkozy usait d'Hortefeux ou Guéant. C'est une vision nécessaire mais pas suffisante tant elle est restrictive.

Non, il est un parti de droite parce qu'il est au service du capital et use de tous les moyens de l'état : armée, justice, police, finances pour répondre à ses attentes.

Les caisses publiques branchées directement sur les coffres du capital sans même en contrepartie lui passer la moindre commande sauf par les PPP qui en fait servent à lui verser sa rente.

Ce n'est plus du "capitalisme monopoliste d'état" pour aider le capital à lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit, c'est l'état monopolisé par le capital pour assurer la hausse bien réelle de ce même taux de profit.

Celle ou celui vient plus ou moins régulièrement sur les p@ges de La Canaille ne pourra que lui donner acte de la continuité des mises en garde et propos depuis bien avant l'élection présidentielle.

Cela valide l'inanité de ce scrutin qu'il serait possible dans l'intérêt de tous, de façons avantageuses pour les finances publiques et la diversité des programmes TV remplacer par un tirage au sort dès lors que le maintien dans les guides fixés par le MEDEF est la règle.

Partager aujourd'hui la démarche marquera pour le ou la canaillophile la date de son entrée dans l'espace de pensée léniniste : avancer dans la réflexion à partir du point de vue de la pratique...À condition de synthétiser les conclusions permettant de transformer la société.

"La possibilité de l'entrée de l'État français et de Dongfeng au capital a été arrêtée", a indiqué une source proche du dossier.

Une opération en deux temps

Selon le quotidien Les Echos, qui ne cite pas de source, l'augmentation de capital permettrait de lever environ trois milliards d'euros, "d'abord via une augmentation de capital réservée de 1,5 milliard d'euros, qui devrait voir l'État français et le constructeur automobile chinois entrer au capital à part égale, soit environ 14 % du capital chacun, pour un investissement autour de 750 millions d'euros, avec un prix de souscription qui devrait être compris entre 7,5 et 8 euros.

"Ensuite, un appel au marché complémentaire devrait permettre de lever environ 1,5 milliard d'euros, tandis que les salariés se verraient également proposer de souscrire à l'opération", ajoute le quotidien.

Et la famille Peugeot ?

"Quant à la famille, aujourd'hui principal actionnaire de PSA avec 25 % du capital, elle remettrait au pot, ce qui lui permettrait d'avoir le même niveau de représentation, soit environ 14 % du capital", ajoute-t-il.

L'action PSA a clôturé vendredi à 11,48 euros. Depuis le début de l'année, le titre a perdu 12,75%, après un bond de72,51% en 2013.

Une source au fait du dossier avait indiqué le mois dernier que Dongfeng avait proposé un prix indicatif de 6,85 euros par action, soit une décote d'environ 40% par rapport au cours de clôture d'alors. Une source proche des Peugeot avait déclaré qu'il était exclu que la famille accepte un prix inférieur ou égal à 7 euros.

Et oui du point de vue de l'histoire et des valeurs du Conseil National de la Résistance (pour ceux qui comme Canaille le Rouge persistent à vouloir s'y référer), nous sommes en plein pétainisme économique et industriel voir  politique à considérer les 20 000 Roms expulsés du territoire pour être remis à la police d'un état qui les réprime sur des critères raciaux, mais dans notre espace de concurence libre et non faussée.