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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Bruits de bottes, bombardements, et ces BRICS qui braquent

Publié le 12 Août 2014 par Canaille Lerouge

ou petit décodeur

(partiel)

des causes

des menaces

sur la Paix mondiale.

Bruits de bottes, bombardements, et ces BRICS qui braquent

 

Comment se fait-il que le monde qui pour ses maîtres filait le parfait entendement au travers du G8 et du G20 et donc Russie comprise, soit en train de s’enflammer au point de nous entraîner vers des espaces incertains de barbarie, de guerre voir de destruction de la planète ?

 

S’agit-il d’un coup de folie des dirigeants ? De plans calculés ?

 

Devant quoi sommes nous ?

 

La crise du monde capitaliste qui représente la partie de loin la plus importante de la planète produit des rejets des modèles dominants et la recherche d’issues qui tant qu’elles ne se fédèrent pas ne sont pas une menace majeure pour le modèle économique dominant.

 

Dès lors que ce modèle est contesté plus efficacement , le capital qui verrouille et organise la captation de la richesse à l’échelle mondiale, pour maintenir sa domination montre ses muscles et installe des foyer de tensions à la fois pour fédérer sa propre base social dans ses emprises historiques et pour imposer sa force là où il veut avancer ses pions.

 

Il dispose pour cela de deux leviers.

 

La force brutte et l’économie .

 

Or dans la période c’est un de ces leviers qui est menacé.

 

l’équilibre de la terreur économique repose sur un système talon dont l’image est le dollar.

 

Toutes les transactions planétaires ou presque sont estimées et réalisées au travers de sa valeur.

 

Que quelques pays surtout s’il sont économiquement puissant et disposant d’une population nombreuse, c’est le cas avec les BRICS (Brésil, Russie,Inde, Chine, Afrique du Sud) décident de s’organiser hors du dollar, et le système chancelle.

 

Cela d’autant plus que l’hégémonie de la monnaie américaine et son relais-balancier Euro, les contraintes qu’elles imposent aux peuples via le FMI, “OMC, la Banque Mondiale, sont regardés avec une attention soutenue par les pays qui comme l’Argentine ont décidé de ne pas plier.

 

Le dollar affaibli non pas en valeur mais en tant que monopole mondial des transactions, ne reste au capital que le deuxième bras naturel du levier, pour cela la force.

 

Il faut donc ressortir du placard, attiser ou créer toute les formes de tensions pour retrouver l’exclusivité de la régulation économique et interdire toute alternative, au besoin par la force et la force.

 

Ce sont les situations créées de toutes pièces par l’Otan avec les crises “ locales ” qui se conglommèrent en chapelet encadrant les zones géographique qui tentent d’échapper à son contrôle pour de gré ou de force les faire plier.

 

Inaugurés avec le blocus contre Cuba, ce sont les putsch (Chili hier et Ukraine aujourd’hui), tentative de renversement des gouvernements qui, qu’on les apprécie ou pas, sont légitimes ( Venezuela, mais aussi Libye , Syrie), l’assistance et l’encouragement à la mise en place de régime à la botte de l’OTAN (Irak, Turquie), rôle dans l’OTAN de l’UE pour reconfigurer les espace de souveraineté avec la reconfiguration géographique (état-nation et leur organisation territoriale).

 

C’est aussi, avec une bataille féroce entre les hyènes pour qui captera la plus grande part, la mise en cause des frontières (Afrique), le rôle de milice du Moyen Orient dévolu à un régime d’apartheid théocratique qui n’est ni république ni autre, sans frontière internationale établie pour lui permettre en échange de ce rôle de capter par la force les territoires qu’ils convoite, ce sont les tensions que vont alimenter les VRP politique du capital lors de leurs"voyages " officiels (Fabius et Hollande y excellent).

 

Pour autant il ne s’agit pas d’un combat manichéen des bons contre les méchants.

 

La Russie est un pays capitaliste au main d’oligarques aussi peu sympathiques que leurs homologues de toute latitude.

 

Les pays qui composent les “ BRICS ” ne sont pas loin s’en faut des modèles de démocratie politique économique et sociale.Il y a plus qu’a dire du régime chinois ou de l’Inde, tout comme l’Afrique du sud, mais...

 

Mais ils disent NON, pas de ça chez nous et nous voulons fonctionner hors du carcan installé à Bretton Woods quand le dollar est devenu hégémonique.

 

C’est semble-t-il à l’aune de cette situation qu’il faut prendre la déclaration des prix Nobel contre l’agression israélienne, celle d’un Villepin à propos de Gaza ou de l’Irak, et celle d’Axel Kahn qui pose la question de fond :

 

“ Je ne veux pas avoir mauvais esprit, mais quand même.

Il était juste que la communauté internationale se mobilise quand l’armée régulière syrienne bombardait Homs en rébellion. Imaginons que la ville eût été à la frontière des États-Unis et peuplée d’anglophones américanophiles et de nombreux citoyens américains, que se serait-il passé ? Bien sûr, rien à voir avec Donetsk. A Homs, une partie des rebelles étaient les djihadistes qui menacent toute la région et que Obama fait bombarder aujourd’hui alors qu’aucune milice à Donetsk ne menace personne d’autre que les forces ukrainiennes qui leur refusent une autonomie de type "provinciale". Cependant, à tout considérer, cette différence n’est pas de nature à justifier (au contraire, bien sûr, c’était de l’humour noir) une incroyable différence de traitement par toutes les bien-pensances occidentales. En fait, il faut admettre la règle du jeu ou bien se résoudre à être ostraciser sans espoir. Il existe un pays et un seul qui, parce qu’il est l’incarnation du "Bien", a le droit d’intervenir loin de ses frontières. La répétition des catastrophes qu’il crée ainsi ne lui est jamais opposée pour contester ce droit essentiel, fondement du monde singulier qui s’est institué et qu’il faudrait applaudir. Pour tout autre nation, toute intervention, même strictement à ses frontières et pour défendre les siens, est dénoncée comme un crime inexpiable qui mérite les sanctions les plus sévères. Je ne suis pas par principe opposé à cette dernière analyse et ne soutiens évidemment pas l’interventionnisme frontalier !

Je relève simplement l’incroyable distorsion médiatique et idéologique que nous subissons. ”

 

La dimension " incarnation du bien " qui est la mise à jour du “ logiciel impérialiste édition 2014.TAFTA ” du vieux " porteur de la civilisation 1918.SDN ”" du colonialisme est le costume et la musique d'une pièce où dans les coulisses attendant de monter sur scène dominent treillis et poudre avec le fer et le feu.


La dimension nouvelle dans l'affaire, c'est l'explosion à la face du monde entier de la nature de classe des fascismes qui sur bases racistes, toujours, alibi religieux, encore, servent à l'avancée de ces projets.


Il ne s'agit pas d'une brutale découverte que vous apporterait Canaille le Rouge, non que l'actualisation d'une réflexion que produisait le mouvement communiste et qui est aujourd’hui engluée dans une stérilité voulue.


Pourtant, la définition de Gramsci des crises du capital sont aujourd'hui sous les yeux de chacun :


La théorie de Marx sur « la baisse tendancielle du taux de profit » montre où est l'origine de crises générées structurellement par le capitalisme.
Pour Gramsci comme pour Marx, le système capitaliste ne pourra jamais trouver une quelconque stabilité économique, politique ou idéologique : il est en mouvement permanent pour se préserver. C'est sa force et sa faiblesse.


Force, car il ne se sclérose pas et impose à qui veut le combattre d'étudier, sans cesse, son fonctionnement pour pouvoir construire de nouveaux outils de lutte.


Faiblesse, car les reconfigurations qui lui sont nécessaires impliquent des crises inévitables au plan économique, social, institutionnel donc politique et idéologique.


Toute la stratégie du capital réside à contenir par tout les moyens ce qui tend à le contrer et user de tous les moyens y compris la guerre, à préparer par un quadrillage idéologique majeur (main-mise sur l'information usage du vocabulaire, hiérarchisation des faits à partir de la lecture impérialiste dominant) pour engager les opérations de conquêtes, reconquêtes et mises au pas.

 

 

La montée des péril est donc exclusivement due aux exigence de l’impérialisme dominant structuré autour des puissance capitaliste historique fédérées dans le noyau fondateur de l’OTAN.

 

Cela fonctionne d'abird en interne : surexploitation de la force de travail dans les pays dominant, mise en concurrance exrcerbée et laminage des granties sociales, marchandisation pour le profit de tous les services privatisation et financement des activités publqies y compris régalienne (police, justice armée)

 

Pour faire face à l'externe : cela explique les contradictions inter-capitaliste (Russie), la capacité de résistance à se construire autour des pays s’étant affranchit du colonialisme, et l’agressivité des bastions impérialistes qui ne veulent pas que puissent être démontré que leur hégémonie signe la fin de l’histoire, qu’un autre monde est possible sans eux.

 

Leur comportement irresponsable et belliqueux tend à démontrer qu’il ne se fera que contre eux et c’est pour cela que la responsabilité des peuples de leur sphère d’ancrage géographique et historique est décisive et exige, sur des bases anticapitaliste donc de classe, de construire un grand courant pacifiste, conquérant, dans notre pays.

 

 

 

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