et sport bizness (suite)
Bien sûr, pas question ici de prendre la moindre défense de la bande d'affairistes véreux qui merite plus les bancs de la correctionelle que le point de pénalty pour leur gestion conforme à la morale du marché et donc opposée à celle du sport.
Mais reconnaissons que l'environnement politique (est-ce parce que le "système-sport" atteint un tel degré de décomposition qu'il est mûr pour passer officièlement sous la coupe de la BCE ou est-ce parce que l'avenir de l'UE incite à trouver des portes de sortie pour recaser la kyrielle de parasites qui font vibrionner les couloirs de Bruxbourg et de Straxelles, mais les déclarations de ce jour sont - on hésite entre croquignolesques, affligeantes et insupportables- à mesurer :
La Commission européenne a ainsi appelé à "un changement fondamental" au sein de la Fifa, estimant que la démission de Blatter représentait seulement "une étape dans un long processus qui devra suivre pour restaurer la confiance". La chancelière allemande Angela Merkel a elle estimé que ce départ allait permettre "plus de transparence".
Reconnaissez que c'est un peu fort de café quand on se rappelle comment les mêmes stigmatisaient (pas forcément toujours à tord) l'organisation sportive dans les ex pays socialistes mais incitaient la FIFA à maintenir la coupe du monde en Argentine sous la dictature, comment ils manoeuvrent en sous main pour maintenir Israël et son apartheid total dont celui du sport et du foot au sein de cette même FIFA.
C'est un peu comme si l'UE soutenait un régime fasciste ou nazifiant tout en donnant des leçons de démocratie à Cuba à la Chine ou au Vietnam.
C'est ce qu'il font ?
Ben ça alors!! serai-ce qu'ils n'ont ni pudeur ni sens du ridicule ?
Non, c'est simplement une des facettes de l'impérialisme et le capital qui est son commanditaire :
La concurence visible doit être "libre et non faussée" ; les ententes et complicités doivent rester cachée sinon ...on perd crédit ce qui est le pire pour ceux qui ne vivent que du credit avancé et remboursé par les peuples et qui gave le commanditaire.