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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

l'actualité vue par Victor Hugo

Publié le 27 Juin 2015 par Canaille Lerouge in colère, Grèce, solidarité, totalitarisme

Le viol d'Europe - Titien

Le viol d'Europe - Titien

Si les Ottomans ne sont pas ici

références apaisantes historiques,

pour le moins,

remplacez "les Turcs ont passé" d'Hugo

par "l'UE a passé",

...et lisez :

 

"l'UE a passé par là.Tout est ruine et deuil"

 

Ce ne sera pas ce jour.

que quitus sera donné

à ces rassis d'la compté.

L'enfant qui conclue les rimes

toujours debout aujourd'hui 

jamais n'oubliera le crime.

 

Souvenez vous et rappelez autour de vous la phrase de Juncker le bankster :

" on ne peut opposer la démocratie aux traités européen"

Ce 27 juin fera date dans l'histoire : il marque le moment où le capital affiche officiellement son rejet de la démocratie

L'U.E. a passé là. Tout est ruine et deuil. 
Chio, l'île des vins, n'est plus qu'un sombre écueil, 
Chio, qu'ombrageaient les charmilles, 
Chio, qui dans les flots reflétait ses grands bois, 
Ses coteaux, ses palais, et le soir quelquefois 
Un choeur dansant de jeunes filles. 

Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, 
Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis, 
Courbait sa tête humiliée ; 
Il avait pour asile, il avait pour appui 
Une blanche aubépine, une fleur, comme lui 
Dans le grand ravage oubliée. 

Ah ! pauvre enfant, pieds nus sur les rocs anguleux ! 
Hélas ! pour essuyer les pleurs de tes yeux bleus 
Comme le ciel et comme l'onde, 
Pour que dans leur azur, de larmes orageux, 
Passe le vif éclair de la joie et des jeux, 
Pour relever ta tète blonde, 

Que veux-tu ? Bel enfant, que te faut-il donner 
Pour rattacher gaîment et gaîment ramener 
En boucles sur ta blanche épaule 
Ces cheveux, qui du fer n'ont pas subi l'affront, 
Et qui pleurent épars autour de ton beau front, 
Comme les feuilles sur le saule ? 

Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux ? 
Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus, 
Qui d'Iran borde le puits sombre ? 
Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand, 
Qu'un cheval au galop met, toujours en courant, 
Cent ans à sortir de son ombre ? 

Veux-tu, pour me sourire, un bel oiseau des bois, 
Qui chante avec un chant plus doux que le hautbois, 
Plus éclatant que les cymbales ? 
Que veux-tu ? fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ?
- Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, 
Je veux de la poudre et des balles. 

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