C'est Bertold Brecht
qui en pose
la pierre angulaire
dans
"Les jours de la Commune"
Histoire de rappeler à ceux qui font effort pour l'oublier, surtout pour faire découvrir à ceux qui sont victimes des "oublis" des précédents ce qu'est une perspective communiste (Brecht écrit sa pièce dans l'après guerre), cette chanson tirée de la pièce "les jours de la Commune" (dont Canaille le Rouge cherche un enregistrement audio) :
Considérant que nous sommes faibles
Vous érigez des lois pour nous asservir
Ces lois nous les déclarons caduques
Car nous ne voulons plus être asservis
Considérant que justement vous
Nous menacez avec des armes et des canons
Nous avons décidé qu’à partir de maintenant
Nous refusons l’asservissement plus que la mort
2.
Considérant que nous restons affamés
Lorsque nous acceptons que vous nous déplumiez
Nous voulons démontrer que ce ne sont que des vitres bien frêles
Qui nous séparent du bon pain qui nous manque.
(Refrain)
3.
Considérant qu’il y a des maisons
Alors que vous nous laissez sans toit
Nous avons décidé d’y habiter
Car nous ne nous plaisons plus dans nos trous
(Refrain)
4.
Considérant qu’il y a vraiment beaucoup de fric*
Alors que nous sommes en train de geler par son manque
Nous avons décidé de venir le prendre
Considérant qu’alors il nous tiendra au chaud.
(Refrain)
5.
Considérant que ça vous attristerait
De nous accorder un bon salaire
Nous prenons en charge maintenant les usines
Considérant que sans vous il y en aura juste pour nous.
(Refrain)
6.
Considérant que quoique nous promet le gouvernement
Nous ne lui faisons plus confiance
Nous avons décidé, de nous construire une vie meilleure
Sous notre propre direction.
Considérant que vous aimez le bruit des canons
Vous ne pouvez comprendre une autre langue
Nous devons, oui, ça vaudra le coup
Retourner les canons contre vous !