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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

"Gna-gna- gna" (pensée actualisée d'un nouveau file aux off)

Publié le 19 Avril 2016 par Canaille Lerouge

Canaille le Rouge a failli titrer son papier

Finkiel'crottes.

"Gna-gna- gna" (pensée actualisée d'un nouveau file aux off)

Canaille le Rouge a failli titrer son papier Finkiel'crottes.

A la réflexion le titre n'est pas bon. Même puantes et polluantes, les crottes sont recyclables.

Finkielkraut pas.

Que le plus archéo des nouveaux philosophes tente une opération politico médiatique est historiquement dans la nature de toutes tentatives de récupération des mouvements sociaux par les barons du système ; ils mandent pour cela leurs sbires et leur fou.

Quasimedef dispose des cogneurs de LaValls et de son recyclé du Café de Flore teint en vert et or ceint de sa Durandale anti islamique.

Il n'a fait que tenter, avec les limites de sa vue basse et son treillis d'académicien, un remake de l'opération Charlety de 68.

Manque de chance pour lui, Cohn Bendit est aussi dans son camp et ne peut l'y accueillir, L'héritier de Mendes France est à l'Elysée, celui de Deferre à Matignon, Et les mannes de Mitterrand n'ont pas empêcher que soit démasquer son coup de Jarnac.

Donc exit la version "quai Conti" du génie des Balkans.

Il est évident qu'être accueilli sous la coupole par un ex pensionnaire de la fondation Thiers et y faire l'éloge de Félicien Marceau est loin de permettre une quelconque consonance avec un mouvement social en recherche de démocratie et d'espace de citoyenneté.

Comme ses lecteurs l'auront remarqué, Canaille le rouge ne se pose pas en donneurs de leçon du haut de son clavier à celles et ceux qui prennent la parole sur les espaces républicains qui essaiment depuis la place de la République.

Outre qu'avoir cette prétention le classerait au mieux dans le tiroir des Finkielkraut au pire dans celui des pédants arc boutés sur des souvenir d'anciens combattants. Plutôt alimenter de ses idées à responsabilité limité ; la sienne avec toujours cette proposition : Parler, débattre, proposer à partir des débats.

La canaille rêve de Vizille plus encore que de Bastille, plus d'assemblée communarde que de club des Jacobins.

Renvoyer Finkielkraut à ses feuillées nous éloigne des Feuillants mais pour autant ne nous rapproche pas du comité de Salut Public.

C'est, Canaille le Rouge y revient, essentiellement dû à la recherche d'une issue au verrouillage de civilisation imposé avec la plus grande brutalité par le capital et ses institutions sans poser la question des formes de représentation pour que vive un projet alternatif émancipateur et donc le statut impératif et révocable du mandat constituant et délibérant de ceux qui porte les choix et surtout ensuite seront chargés au nom de tous de les mettre en œuvre.

C'est au nom d'une solide expérience personnelle que La Canaille insiste sur ce point. Plus encore que la signature de l'alliance passée dans les années 70 c'est dans les discussions dans les années 80 du lien entre le mandat donné par le parti et impératif pour ses titulaires que ceux-ci ne voulait qu'envers les électeurs déjà plus lointains pour en vérité se coopter voir népotiser en paix.

Ah, ces souvenirs d'hommes et de femmes peu connus dans les manifs ou les porte-à- porte mais dont les compétences imposaient d'écarter tout ce qui portait blouse, bleu, sentit la colle ou la sueur et qui dès qu'installés, berniqueront sur le granit rose, garderont la place au soleil de la notabilité pour la descendance. Nombre d'entre eux révoqueront leur adresse dans leur citée populaire pour impérativement rejoindre les centre-villes pour des "commodités d'accès à la Mairie" …qui les éloignera du lieu où ils doivent rendre compte de cemandat né de leur organisation qu'il (elle) ne retrouvait que pour son renouvelement (il - elle - est retenu(e) à la mairie, au département, à la région, à l'assemblée, au ministère....

Vous le voyez amis canaillophiles, nous ne sommes pas éloignés du débat de fond qui devrait traverser l'espace républicain.

La conduite de Grenoble* qui a tant révulsé les médias qu'elle a fait rire à travers tout le pays témoigne de la maturité de la question. Comment faire qu'elle devienne objet subversif contributif au projet ? c'est du ressort nocto-levés** de le dire.

 

  • Issue du Compagnonnage et devenue politique après 89

« Cette conduite se fait, dans une Société, à un de ses membres qui a volé ou escroqué ; c'est le châtiment qu'on lui inflige dans une chambre ou dans les champs. Celui qui a reçu la conduite de Grenoble est flétri moralement ; il ne peut plus se présenter devant la Société qui l'a chassé comme indigne d'elle. Quand on a vu faire cette conduite, on n'est pas tenté de la mériter ; elle n'attaque pas le physique brutalement, mais rien n'est si humiliant : il y a de quoi mourir de honte ! »

 

  • Plutôt que d'appeler les "nuits debout" ceux qui n'y participent, pourquoi pas oser ce néologisme qui marque la nuit mais surtout porte l'idée de levée qui indique le mouvement. Statique sur les place ils font bouger la société ?
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