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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

C.E.S. : Encore une fois, pas d'accord. Il faudra bien que cette question soit enfin mise à l'ordre du jour d'un congrès de la CGT.

Publié le 27 Juin 2016 par Canaille Lerouge

Une analyse érronée

pour justifier

ce qui n'est pas

justifiable.

 

L'urgence n'est pas

à une pseudo Europe sociale

 mais à la lutte de chacun

 des peuples d'Europe

à faire converger

 à partir chacun de leur réalité

et revendications concrètes.

 

Une tribune de congrès de syndicat ça ? (13e congrès de la CES à Paris sept 2015)

Une tribune de congrès de syndicat ça ? (13e congrès de la CES à Paris sept 2015)

La CGT (on suppose qu'il s'agit d'une déclaration du bureau confédéral) vient de s'exprimer à propos du vote souverain du peuple britannique.

Si Canaille le Rouge se retrouve bien dans les trois premiers paragraphes, la suite est pour le moins contestable.

Non pas à partir d'une pétition de principe mais de l'expérience.

Comment s'engager sereinement dans les objectifs du quatrième paragraphe sans tirer bilan des pratiques de la CES depuis sa création et sans se préoccuper de ses principes et orientations ?

Quand, où, comment, la CES a-t-elle été un outil efficace pour aider aux luttes des travailleurs soumis au diktat des marchés, à la surexploitation et à la mise en concurrence des peuples ?

De quelle façon intervient-elle pour soutenir la lutte contre la traduction dans la loi française (loi travail) loi portant les exigences formulées par les serviteur du capital au plan européen ?

Quel service public dans l'UE s'est-il amélioré depuis un demi siècle grâce à la CES ? Combien de salariés, par contre ont-ils subit grâce à ses justifications la perte de leur statut par la mise en concurrences de ces services publics conduisant à leur disparition.

Quand, comment, intervient-elle pour aider chacun des peuples soumis à des pouvoirs réactionnaires laminant les garanties sociales dans TOUT l'espace de l'UE.

La CES est un obstacle aux conquêtes ou reconquêtes revendicatives. Son obligation statutaire, statut rédigé par la réaction durant la guerre froide,  de s'inscrire dans les traités de l'UE qui structurent les conditions de la régression en fait un outil de cette régression.

Ne pas débattre dans nos congrès du bilan de la CES et du maintien ou pas de la CGT dans cette structures adossée au féodalisme financier est un danger pour la CGT et même à terme à son unité elle même tant cette question devient prégnante dans les débats.

La lutte de classe n'est pas fongible dans le consensus européen. La lutte de classe réalité que la CGT a dès son origine marqué dans ses statuts comme le cadre de son activité est antinomique de ce que chaque congrès de la CES dont le dernier à Paris réaffirme.

Il faudra bien que les syndicats qui font la CGT en tirent enseignement.

Le texte du communiqué qui hérisse le poil de Canaille le Rouge :

Union européenne

L’urgence est à l’Europe sociale !

Le Royaume-Uni a choisi majoritairement de quitter l’Union européenne. Plus d’un million de voix séparent les partisans du Retrait de ceux du Maintien dans un référendum qui a rassemblé plus de 72 % des inscrits, ce qui est un record.

Ce vote est avant tout le résultat d’une construction européenne fondée sur l’austérité et le dumping social.

Loin de contribuer à la cohésion des peuples européens, ces politiques ont entraîné une dégradation des conditions sociales, et des services publics, pesé sur les salaires et généralisé la précarité l’emploi. Elles ont ouvert en grand la porte au repli nationaliste, aux partis populistes voire xénophobes.

La Cgt rappelle que l’urgence est à la construction d’une Europe fondée sur la solidarité, la démocratie, la coopération, l’égalité de traitement et le progrès social.

La Cgt poursuivra ses efforts au sein de la Confédération européenne des syndicats pour construire cette Europe sociale qu’appellent tous les peuples de leur vœu. Elle assure de son soutien la confédération des syndicats britanniques pour que les travailleurs britanniques ne fassent pas les frais du Brexit.

Elle appelle de rompre immédiatement avec les politiques d’austérité et à mobiliser les moyens et ressources européens pour lutter contre les inégalités et la précarité, augmenter les salaires et les minima sociaux, renforcer les services publics et réaliser les investissements publics comme nous le proposons avec la CES.

C’est pour lutter contre le dumping social que les peuples se mobilisent en Europe notamment en Grèce, en Belgique, en Espagne et bien sûr en France avec la mobilisation contre la loi travail.

La CGT avec six autres organisations syndicales, d’étudiants et de jeunes, appelle les salariés, les privés d’emploi et les retraités à poursuivre cette bataille pour le progrès social et à se mobiliser massivement lors de la prochaine journée d’actions du 28 juin.

Montreuil, le 24 juin 2016

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