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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Riposte aux scélérats

Publié le 20 Juin 2016 par Canaille Lerouge

Et empilement des scélératesses.

Les partis et forces politiques

qui se réclament

de l'héritage progressistes de la France

vont elles détourner le regard

et

ne pas soutenir les manifestations ?

Riposte aux scélérats

Toujours pas d'expression officielle concernant les liens entre cette question et  l'état d'urgence qui permet ces mesures liberticides de la part de ceux qui ont accepté ou ne l'ont pas rejeté.

Voila ce que nous en savons en fin d'après midi du 20 (communiqué de reuter):

PARIS (Reuters) - Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, demande aux syndicats opposés au projet de loi Travail d'organiser jeudi prochain un rassemblement statique plutôt qu'une manifestation, a-t-on appris lundi auprès de la préfecture.

La CGT et Force ouvrière (FO), les deux principales organisations de l'intersyndicale qui a déposé jeudi dernier une proposition de parcours entre les places de la Bastille et de la Nation, maintiennent à ce stade leur projet.

"Le préfet de police de Paris a consulté les syndicats et leur a demandé un rassemblement statique en lieu et place du défilé", a dit à Reuters un porte-parole de la préfecture.

Les secrétaires généraux de la CGT Ile-de-France et de FO Paris ont déclaré à Reuters l'avoir appris par la presse.

"Le préfet de police ne nous a rien dit. Pour l'instant nous n'avons aucune information officielle de la part de la préfecture de police de Paris", a dit Gabriel Gaudy, de FO.

Pascal Joly, numéro un de la CGT Ile-de-France, a pour sa part déclaré que le choix d'un parcours plus court que celui de la manifestation parisienne de mardi dernier, avait été choisi en fonction des impératifs de sécurité du cortège.

Les sept syndicats et organisations de jeunes, qui mènent la protestation contre le projet de loi réformant le marché du travail appellent à deux nouvelles journées de mobilisation contre ce texte, jeudi et le 28 juin.

A la suite des violences qui ont marqué la manifestation du 14 juin à Paris, le chef de l'Etat, François Hollande, et le Premier ministre, Manuel Valls, ont menacé d'interdire tout nouveau défilé ne présentant pas de garanties contre le risque de dégénérer, notamment du fait de la présence de casseurs.

La CGT et FO ont néanmoins maintenu leur appel à manifester jeudi dans la capitale.

Limiter cette manifestation à un rassemblement statique "n'est pas acceptable", a déclaré Gabriel Gaudy à Reuters. "Le Premier ministre prendra ses responsabilités. Nous, nous maintenons la manifestation telle que nous l'avons prévue."

Selon ce dirigeant syndical, le maintien de ce défilé devait être à l'ordre du jour de réunions des bureaux confédéraux de FO et de la CGT lundi après-midi. "Il n'y a aucune raison qu'ils ne se prononcent pas dans le sens du maintien", a-t-il déclaré.

"Je ne vois pas ce qui pourrait nous inciter à renoncer à notre droit constitutionnel de manifester", a renchéri Pascal Joly. Il a cependant précisé que la décision serait prise in fine à sept : "Ça sera une réponse unitaire."

COMMUNIQUE mis en ligne par l'URIF CGT ce 20 juin (site "huma.fr")

 

Une seule solution... poursuivons !


Massive, dynamique, combative, revendicative, la manifestation nationale unitaire du 14 juin a été une très grande réussite. Les salariés, les sans-emplois, les jeunes, les étudiants étaient venus en nombre et le cortège de la région Île-de-France était une nouvelle fois impressionnant.


Malheureusement, cette grande réussite a été entachée par des violences inadmissibles n'ayant rien à voir avec la lutte contre la loi travail. Encore une fois nos organisations syndicales n’ont pu manifester jusqu’au terme de la manifestation pourtant déposée, et ont été noyées sous les nuages de gaz lacrymogènes. Nos organisations condamnent sans ambiguïté ces violences qui ont émaillé les abords de la manifestation bien loin de notre service d’ordre qui une fois encore a joué tout son rôle en assurant, du mieux possible le bon déroulement du cortège et la sécurité des manifestants.


Il est insupportable que niant la responsabilité de l'état devant garantir les bonnes conditions d’exercice du droit de manifester, le Premier ministre préfère polémiquer et menacer !


Il est inadmissible que Manuel Valls assimile, comme il l'a fait, les manifestants à ceux qu’il qualifie de casseurs et rejette sa propre responsabilité sur les organisations syndicales en leur imputant le climat social qui se détériore.
Il veut interdire les manifestations ! Comme si en muselant la contestation, il réglait le problème !


Il n'y a qu'une façon de régler la tension dont lui et son gouvernement sont responsables : retirer le projet de loi et négocier … enfin !


Comment peut-il continuer de mépriser ainsi l'expression de millions de salarié-e-s, de privé-e-s d’emplois, de jeunes et de retraité-e-s, tandis que le président lui reste silencieux, comme si rien ne se passait ?


Comment peuvent-ils refuser le dialogue que demandent les organisations depuis des mois : Retrait d’un projet de loi dangereux pour les salariés et ouverture de négociations pour l’obtention de nouveaux droits.


Dans ce contexte ; et toujours pour se faire entendre, nos organisations appellent à poursuivre les actions revendicatives (comme les votations citoyennes que nous organiserons en Île-de-France) et à participer massivement aux journées de mobilisation nationales les 23 et 28 Juin prochains :
· Le jeudi 23 juin de Bastille à Nation à 14 heures (grèves et manifestation)
· Le mardi 28 juin, jour du vote au Sénat, 14h de Nation à Place d’Italie.


Nous ne céderons pas aux intimidations et manifesterons de toute façon. Il faut défendre la démocratie, le droit de manifester, de revendiquer.

 

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