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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Alsthom. une image, un communiqué

Publié le 25 Septembre 2016 par Canaille Lerouge

et un commentaire

l'image :

Meslo est le maire sarkozyste effréné de Belfort

Meslo est le maire sarkozyste effréné de Belfort

Le communiqué :

Alsthom. une image, un communiqué

Le commentaire :

Canaille le rouge partage la quasi totalité de ce texte. Une seule réserve : faire remonter le départ de cette aux lois Rebsamen et Macron ne clarifie pas le fond.

Canaille le Rouge maintient que le début de cette offensive remonte à la période où au nom de l'harmonisation des règles europennes, les normes technonologique dans l'UE ont été alignées sur le catalogue Siemens et ont permis de rompre une partie essentielle des liens technologiques entre le service public SNCF (lui même sous le coup de la directive 91/440) et l'industrie ferroviaire du pays.

Bien sur toutes les lois citées par le communiqué de la CGT d'Alstom ont des effets désastreux mais elles ne sont qu'un levier. Le problème c'est le point d'appuis pour le rendre efficace et ce bradage de savoir faire accompagné de l'aide de l'état à ces stratégies du groupe privatisé offre ce point d'appui.

Depuis la privatisation du Groupe GEC Alstom Alcatel fin des années 80,  toutes les stratégies gouvernementales ont été mobilisées pour complaire à Tchuruk et à Kron PDG du groupe. Elles ont tout fait pour inféoder la filière ferroviaire non pas au besoins de transports voyageurs et marchandises mais à privilégier la marge des constructeur  lesquels n'ont fait de recherches et développement que ce qui assurait la recherche du retour maximum de marge assurant le niveau des dividendes.

Cela a été de même pour la branche télécom et energie du grpoupe, la filière férroviaire étant la dernière à être exfiltrée du tissus économique national par rachat ou en dégageant des moyens pour délocaliser technologies et savoir-faire pour des coûts de production revue à la baisse. Un objectif : le taux de marge maxi par l'exploitation toujours plus grandes des créateurs de richesses : les salariés et parmis eux les ouvriers et techniciens en première ligne. Voila ce qui a fabriqué la fermeture de Belfort aujourd'hui. La question du carnet de commande étant la façon dont l'état (qui outre sa politique industrielle décide des choix de la SNCF) a participé à cette stratégie.

Dans cette information manque aussi le fait que sauf erreur, si l'état possède 20% du capital Bouygues dispose  30% des droits de vote et qu'à chaque étape de la casse , Hollande, dès 2014, a reçu Martin Bouygues à l'Elysée, cela avant toute décisions dont son investissement dans la délocalisation au Kazakstan à l'occasion de sa visite officielle. L'inauguration de l'usine kazaque de fabrication des locomotives une semaine avant l'annonce de la fermeture de Belfort éclaire la réalité de cette stratégie.

Une vrai filière historique de la casse par les droites en actions ou (et) au pouvoir.

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