Comment les socialistes aiment la droite
ici, ils lui font la courte échelle,
de l'autre côté des Pyrénées,
ils laissent les mains libres
aux héritiers de Franco.
A Madrid, les socialistes décident de laisser l'ultra réactionnaire Rajoy former le gouvernement.
C'est une version ibérique de nos munichois d'hier. A Madrid aujourd'hui, c'est "plutôt les héritiers du franquisme que ceux du Frente Popular", même si il y a à voir côté de la gauche du PS (mais cela regarde le peuple Espagnol). Pour autant, là bas comme ici, même tactique.
Les socialistes espagnols confirment leur choix du capital contre les intérêts populaires, vois remplacez "espagnols" par français et vous avez la traduction pour ici.
En Espagne, le PS décide de laisser Rajoy gouverner alors qu'il est minoritaire dans le pays. En France, Valls et la solférinocratie cornaqués par le Dalamoch de l'Elysée, travaillent à donner les rennes à la droite la plus brutale.
Cela au nom d'une logique de « moindre mal » défendue par la direction qui a pris les rênes du parti socialiste espagnol.
Maintenant assuré de la neutralité socialiste, M. Rajoy, constitutionnellement va faire savoir au roi qu’il pense pouvoir obtenir la confiance du Congrès de 350 députés, avec les 137 voix du PP, et les 32 que lui ont promises les centristes de Ciudadanos.
Voila comment la social-démocratie confirme sa gestion active des intérêts du capital contre la volonté populaire