Quand Cazeneuve
se prend
pour le Colin Powell
des Alpilles
pour traquer
les armes de solidarité massive
19 janvier 2017- intervention des gendarmes mobiles dans la ferme de Cédric Herrou
un bilan honteux dénonce le collectif Délinquants Solidaires des Alpes maritimes:
" 36h de garde à vue et d’énormes moyens mobilisés : près de 30 policiers casqués et armés, une mobilisation des militaires du dispositif « sentinelle », des lunettes infrarouges, des enquêteurs en civil ainsi qu’un drone. Le bilan de cette opération se réduirait à l’arrestation de ces 3 mineurs que Cédric avait pris en charge depuis plus d’un mois et pour qui il demandait aux pouvoirs publics une prise en charge. Ce bilan inclut aussi le traumatisme de l’infirmière de Médecins du Monde sur qui un policier a pointé son arme en hurlant, l’agression du journaliste de Libération plaqué au sol ayant subit par 2 fois une clé au bras et bien sur le choc vécu par ces enfants soudanais. "
Au bout de 36 h de garde à vue, lettre pleine de dignité et de colère de Cédric Herrou au Procureur de Nice :
La colère d'un homme digne face au rouleau compresseur de la machine répressive d'état.
Il faut dès maintenant poser la question pour que les faits à venir soit bordés et que le pouvoir ne puisse se défausser de ses responsabilité : à quels incidents, quel drame Cazeneuve est-il entrain de travailler ?
A quoi ce balourd fat de Le Roux et ses roussins emploient-il leurs journées ?
De quelle légitimité au regard des traités internationaux signés par la France en matière de protection des réfugiés, des droits de l'enfance qu'il est chargé d'appliquer ce si sot garde des sceaux peut-il se faire valoir ?
Il semble plus facile au procureur larguer ses cowboys pour traquer un paisible humaniste solidaire que de s'en prendre avec les mêmes moyens spectaculaires à la délinquance financière dont son espace de compétence est pourtant gangrené.