Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Il y a 225 ans

Publié le 22 Septembre 2017 par Canaille Lerouge

22 septembre 1792

Il y a 225 ans

Le peuple Français dans sa diversité et sa grande majorité vit le premier jour d'un acte majeur de l'histoire contemporaine.

Contre toutes les monarchies, les aristocraties, la grande bourgeoisie de la majorité des états, le 21 septembre, au lendemain de Valmy, 11 jours après la prise des Tuileries par le peuple Parisien, la Convention Nationale proclame la République simultanément à l'abolition de la monarchie.

l'abbé Henri Grégoire, l'évêque constitutionnel de Blois répondra à un des peu nombreux opposants à la proclamation : « Qu'est-il besoin de discuter quand tout le monde est d'accord ? Les rois sont dans l'ordre moral ce que les monstres sont dans l'ordre physique. Les Cours sont l'atelier du crime, le foyer de la corruption et la tanière des tyrans. L'histoire des rois est le martyrologue des nations ! ».

Jean-Marie Collot d'Herbois, député de Paris, par ailleurs anti esclavagiste propose l'abolition de la royauté et la proclamation de la République.

Il semble bien que Paris qui dispose d'une rue Thiers et quelques autres massacreurs de son peuple n'ait pas de rue à la mémoire d'un premier élu républicain de la capitale. La bourgeoisie parisienne pourtant si reconnaissante aux opposants à Robespierre n'a pas pour lui qui fut un des procureur contre l'Incorruptible les attentions qu'elle saura avoir pour ceux des révolutionnaires de 89-93 qui sombrèrent dans le culte napoléonien ou la restauration.

 Suite de cette journée, le 25, sur la proposition de Couthon, la Convention vote, à l’unanimité, le décret proclamant que « la République est une et indivisible ».

Aussi, la royauté étant abolie, les députés prêtent désormais le serment de fidélité, non plus au Roi, mais à la Nation :

« Au nom de la Nation, 
je jure de maintenir
la liberté et l'égalité
ou de mourir à mon poste »

Commenter cet article