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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Quand Pepy s'aigrit

Publié le 30 Mars 2018 par Canaille Lerouge

c'est que la lutte grandit.

(Maxime ferroviaire)

Quand Pepy s'aigrit

"Il y a des gens qui devaient rentrer lundi soir et qui ne pourront pas rentrer. Imaginons qu'il y ait un train sur cinq ou un train sur huit, on ne pourra pas dans ces conditions transporter la totalité des voyageurs lundi soir"

De mémoire de cheminots même retraités, personne n'avait déjà vu un dirigeant de la SNCF annoncer une telle proportion de grévistes alors qu'il s'acharne à mettre en place un service dit minimum en raclant tous les fonds de tiroir pour trouver du monde.

Ce qui veut dire que ses DRH lui ont annoncé à minima 75 % voir plus de 90 % de grévistes tous collèges confondus. Du jamais vu. Rappelons qu'à la SNCF, conséquence du laminage des effectifs de proximité et du recours à la sous-traitance, plus de 50 % du personnel appartient au 2e et 3e collège.

Comme disait en juin 2008 un certain Sarkozy l'anté-propulseur installateur de Pepy aux commandes de la SNCF "maintenant quand il y a une grève, personne ne s'en rend compte".

Ils sont désorientés à un tel point qu'ils en arrivent à pondre en chapelet des circulaires auxquelles ils donnent force de loi, affirmations dont chacune va leur valoir condamnation juridique tant elles s'affranchissent de toutes normes même rabotées par les ordonnances de leur amis et tutelle au pouvoir.

Si chacune d'elles valait une semaine de prison ferme pour celles et ceux qui les énoncent comme pour celles et ceux qui les justifient, il faudrait en urgence embaucher dans le BTP pour construire des maisons d’arrêt.

Effet collatéral de la situation, maintenant quand un ancien président de la République est renvoyé en correctionnelle, les grèves contre la politique de ses succésseurs font que presque personne ne s'en rend compte.

La situation est telle que Sarko après l'annonce de son renvoi en correctionnelle n'a même pas été invité au 20 h 00 de France 2 (TF1 avait déjà donné) pour recueillir les plaintes et éructations de l'iznogoud zébulonesque.

Façon pour Philippe d'épauler son ancien patron ? 

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