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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

le 25 nivôse de Louis Emmanuel Touthenmakronaparte,

Publié le 15 Janvier 2019 par Canaille Lerouge in politique, plébiscite, démocratie, forfaiture, lutte de classe, capital, exigences, doléances

 

STOP ! le titre est faux!

c'est l'anti-démocratie en marche !

 

 

Erreur profonde, pas nivôse. Revenir en 2019 aux cahiers de doléances, où le Pharaon de l'avenue Marigny tranchera (c'est ce qu'annoncent ses chiens de garde et ses haut parleurs), nous ramène bien avant le calendrier républicain.

Les mots ont du sens : on porte ses doléances à un supérieur dont la hiérarchie n'a pas à être contestée.

Le citoyen peut-il, doit-il renoncer à sa citoyenneté ?

C'est même débat que l'usager des services publics transformé en client ; la manière de poursuivre la forfaiture de 2005 en supprimant au peuple sa souveraineté constitutionnelle. Ce n'est plus lui qui constitutionnellement décide mais le chef.

Donnez-lui le nom que vous voulez,  duce, monarque, caudillo -même si Valls veut se le garder- guide, prince, führer, frère boursier de la cote, le but est là total délégation de pouvoir et abandon de ses droits constitutionnels à un inspecteur des finances cotant 18% en mal de monarchisation institutionnelle.  

Voila pourquoi Canaille le Rouge, né citoyen par la grâce des sans culottes qui ont transmuté ces doléances devant être respectueusement présentées têtes baissées, en exigences portées le regard droit dans les yeux du ci-devant pharaon de l'époque appelé, faux anagramme de Macron, "monarque", oui voila pourquoi La Canaille ne s'inscrit pas dans ce sillon monarchiste-bonapartiste.

Donc pas de doléances mais exigences traduites par l'activité revendicative citoyenne et l'engagement, qui peut être politique, qui l'est tout autant. 

Canaille le Rouge dénonce une manoeuvre dont en plus, impudence totale, l'élyséen petit factotum des caques à rentes en fait retomber  le coût sur les communes déjà saignée à blanc par son gouvernement.

Avec une méthode retenue qui est pour le moins bonapartiste tant ce plébiscite qu'il ose appeler débat n'est grand que par les moyens idéologiques engagés et le niveau de tromperie recherché. Exemples parmi ses 36 positions politiques qui n'ont rien d'affriolantes : 

"Vous voulez de nouveaux services publics, à voir. Mais dites d'abord lesquels faire disparaître "

"Vous voulez une réforme fiscale ?  Que dans le cadre que J'AI décidé et pas de retrour à l'ISF."

"les salaires ? quelles charges (lire part socialisée de votre salaires) amputer" ?

Le débat se réduit a ce monologue. Faut-il dès lors y aller ?

Si c'est pour exploser le cadre du débat pour massivement imposer par un rapport de force qui semble s'affirmer, pas de problème.

Si c'est pour légitimer le plébiscite ; à fuir.

Par contre, à mesurer, ce peut être le bon moment pour aller demander des explications à la bande de faux-culs qui une fois élus se sont empressés de ne plus tenir de permanence dans leur espace électif respectif (départements, circonscriptions ou cantons) tant leurs votes au parlement, le plus souvent avec la droite que vous pensiez rejeter, voir éliminer et maintenant avec des gages à cette extrême que vous abhorrez les a dévoilés pour ce qu'ils sont : des menteurs réactionnaires.

Sans attendre les élections futures, l’occasion qu'ils rendent compte du mandat qu'ils ont pour le plus grand nombre galvaudé.

Dès lors si les conditions s'y prêtent, mais alors en groupe en ligue en procession, pousser leurs portes pour casser leurs murs.

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