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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Sur le chemin du crétin

Publié le 16 Novembre 2019 par Canaille le Rouge

 

Pour situer les propos

du Barbier de sévices :

 

Bas de photo la photo ci dessus, la "citation"de ce salaud

Bas de photo la photo ci dessus, la "citation"de ce salaud

 

 

 Après que Ducatel les ait fait rentrer dans Paris,le 21 mai, les troupes de Thiers commandées par Mac Mahon engagent les massacres.

Rappelons le sanglant agenda à l'émus Barbier, émule de Thiers, des Hohenzollern de la bourgeoisie française et du capital réunis :

22 mai 1871  : Les Prussiens autorisent les Versaillais à traverser la zone neutre au nord de Paris, ce qui leur permet de prendre les Batignolles à revers.

23 mai :  quarante-deux hommes, trois femmes et quatre enfants ramassés au hasard sont conduits au no 6 de la rue des Rosiers, contraints de s'agenouiller (un peu comme place d'Italie ce samedi 16 novembre 2019 ), tête nue, devant le mur au pied duquel les généraux félons avaient été exécutés le 18 mars, ce 23 mai 1871, ils sont ensuite fusillés.

24 mai : Le Quartier latin est occupé par les troupes de Versailles. Ses défenseurs (près de 700) sont exécutés rue Saint-Jacques.  À 12 h 30, le docteur Faneau, à la tête de l'ambulance établie au séminaire Saint-Sulpice, est passé par les armes avec 80 fédérés blessés. Des combats ont lieu place de Clichy et aux Batignolles. Bon appétit monsieur Barbier. 

26 mai : Massacre des communards au Panthéon. Un peu de lait pour votre thé monsieur Barbier ? 

27 mai : Les fusillades au mur devenu celui des Fédérés.  Un petit Cognac monsieur Barbier?

28 mai la curée Versaillaises dans les rue de Belleville. Une verveine menthe monsieur Barbier. ?

La stratégie répressive s'affine :

Les soldats de première ligne sont chargés de faire le coup de feu contre les communards, les soldats de la deuxième ligne sont chargés de traquer ceux qui ne se rendent pas.

Ils peuvent perquisitionner dans les maisons, les parcs et même les catacombes. 

Les auxiliaires de Versailles,  nommés brassardiers dont les descendants 70 ans plus tard - Maréchal, les revoilà - remettront le couvert se singularisent par de nombreuses dénonciations, près de 400 000 en moins de trois mois, dont seulement cinq pour cent sont signées. (pensées révulsives pour  Georges Sand, Flaubert, les Goncourt, et quelques autres crapules littéraires peu recommendables) 

Dès les premiers jours de juin, la justice « régulière » remplace les massacres de communards et les Versaillais, leurs exécutions sommaires massives par la mise en place de conseils de guerre, qui siègent pendant quatre années consécutives. 15 tribunaux militaires d'exception sont installés.

Le , dans son rapport à l'Assemblée nationale, qui ne tient pas compte des condamnations prononcées en province, le général Appert dénombre 46 835 personnes de jugées, sur lesquels il y aura  23 727 non-lieux mais 10 137 condamnations prononcées contradictoirement, 3 313 condamnations prononcées par contumace, et sur les 46 835 déférés 2 445 acquittements. 

Sur les 10 137 condamnations prononcées contradictoirement, on compte 95 condamnations à mort, 251 aux travaux forcés à vie ou à temps, 4 586 à la déportation   55 enfants de moins de 16 ans sont envoyés en maison de correction.

Après le cognac, pour ne pas se compromettre devant tant de bassesses, juste un immense coup de pied au cul Môssieur Barbier. 

Voila les valeurs de ce Barbier si vil.

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