Macron et Cohn Bendit
assassinent
Eluard et François Villon.
3 ans de prison pour qui occupe une fac. Le gouvernement de Macron sur proposition du parti de Cohn Bendit franchit un nouveau cap.
La plus ancienne des libertés fondamentales civiles de notre pays, ses franchises universitaires, calées sur l'inviolabilité des églises par les archers et gens d'armes du guet foulées au pied.
Petit rappel voir info pour ceux qui ne le saurait pas : La grève de 1229 à l'université de Paris a donné lieu à la bulle pontificale de 1231, Parens scientiarum. Elle consacre la situation d'indépendance de cette université à l'égard du pouvoir temporel (seul l’évêque pouvait enfermer en sa prison les étudiants coupables).
Ce statut particulier a peu à peu été étendu à d'autres grandes universités d'Europe.
C'est grâce à cela que Villon ne fut pas pendu que Rabelais échappa à l'enfermement.
François Villon. Avouez que cela a une autre dimmension que les fallots réas du dessus
Voila ce que le parti du clone de Valls version Nanterre tente de faire passer.
Le macronisme est un totalitarisme.
À la manière de, parce qu'à pratique liberticide il faut se doter de repères, que Paul Eluard veuille bien pardonner à Canaille le Rouge
Voici Liberté 2020 (version remastérisée par le gouvernement )
"Sur les cahiers d’écolier
Sur les pupitres et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’efface ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’efface ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’efface ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’efface ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’efface ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’efface ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’efface ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’efface ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’efface ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’efface ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’efface ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’efface ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de la chambre
Sur le lit coquille vide
J’efface ton nom
Sur le chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’efface ton nom
Sur le tremplin de la porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’efface ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de nos amis
Sur chaque main qui se tend
J’efface ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’efface ton nom
Sur les refuges détruits
Sur les phares écroulés
Sur les murs de nos ennuis
J’efface ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’efface ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’efface ton nom
Et par mon pouvoir, ma faux,
Je remodèle la vie
Je suis là pour te briser
Pour t'effacer
Liberté."
(Touthenmacronaparte 1er 2017-2022)