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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Toujours présents

dans les luttes pour la démocratie, 

les cheminots en première ligne 

face à la repression

mais résister là pour résister.

 

Cheminots , répression Birmanie

Alors que la communauté internationale est plus prompte à agresser le Venezuela que pour prendre des mesures contre la dictature militaire en Birmanie, à Rangoun, plusieurs centaines de policiers et de soldats birmans ont lancé un raid ce 10 mars contre des cheminots grévistes opposés à la junte militaire, pendant les tergiversations et lpseudio dénonciation, TOTAL continue de gonfler ses profits et la répression continue.

Plusieurs centaines de policiers et de soldats birmans ont lancé un raid mercredi à Rangoun contre des cheminots grévistes opposés à la junte militaire, qui poursuivait la répression au mépris d'une communauté internationale incapable de se mettre d'accord pour condamner le coup d'Etat.

Des policiers et des soldats ont été déployés en nombre mercredi autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de la capitale économique.

"Ils bloquent les portes (des appartements) et les détruisent pour entrer", a relaté une membre de la famille d'un cheminot, sous couvert d'anonymat par peur des représailles. "J'ai réussi à m'échapper, mais je m'inquiète pour les travailleurs" et leurs proches encore coincés.

Selon elle, quelque 800 employés des chemins de fer dans cette gare sont impliqués dans le mouvement de désobéissance civile.

Médecins, enseignants, employés des compagnies d'électricité, cheminots, de nombreux fonctionnaires ont cessé le travail depuis le coup d’État du 1er février qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi, perturbant la fragile économie birmane.

- Menaces de représailles -

Les principaux syndicats ont appelé à "l'arrêt complet de l'économie" pour tenter de paralyser le pays et d'augmenter la pression sur les militaires.

La junte a ordonné de son côté aux fonctionnaires de reprendre le travail, faute de quoi ils seraient licenciés et s'exposeraient à des représailles.

 

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