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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

La double peine des riens

Publié le 5 Août 2021 par Canaille Lerouge

La double peine des riens

 

Ou le talon de fer en 2021

 

 

Ce n'est pas parce qu'on est partisan de la vaccination qu'on est pour le livret ouvrier de 2021 baptisé "Pass' Sanitaire".

Ce n'est pas paecequ'on est pro vaccination qu'on applaudit au gavage de l'oligarchie des labo pharmaceutique gavé par le pouvoir.

Remarquons que lesmédia Zofficiels de toutes nature et technologie "oublient" de dire que le vaccin cubain -efficace- à ses brevets libres permettant de ds'affranchir de la dictature de Pfizzer Moderna &C°. 

Aujourd'hui avec une volonté à la fois  de poser des gardes fous mais aussi de répondre aux exigences systémiques du capital , le conseil constitutionnel va dire si le contrat de travail est susceptible d'être légalement et unilatéralement rompu par l'employeur quand la ou le salarié-e use de son droit constitutionnel en refusant un de se faire vacciner. Mesure qui revient à donner aux patrons un levier repressif de plus qui s'ajoute à une panoplie déjà bien trop chargée.

 

 

 

 

Notons que sont visés en priorité par la mesure celles et ceux qui ne sont que des rien pour le capital (et qui ont intérêt à vite être un Tout pour s'en affranchir), ceux qui durant les vagues successives de la pandémie ont tenu le pays à bout de bras quand les Zélites peuvent sans difficulté se refugier dans leur manoirs, ryads et ou résidences éloignées des foyers de contamination et disposent des moyens financiers tant de circuler que de mobiliser des personnels soignant pour s'offrir grâce aux travail des "riens" leurs tests payants.

Il apparait ainsi que le factotum du capital logé à l'Elysée veut aussi au passage punir celles et ceux qui après avoir été leurrés en 2017 ont décidé depuis de ne plus le soutenir transformant chaque épisode électoral en déroute pour sa caste et ses fantoches. 

 

La nature de classe du système et la nature fascisante (le mot est ici utilisé  avec lucidité et de façon affirmée) de l'état qui le sert s'affiche ainsi au grand jour.

Le fascisme, et les épisodes électoraux passés le montre,parcequ'il est un des derniers recours du capitalisme en difficultés devant les conséquences de sa crise (accélérations de la circulation des maladie par sa mondialisation comprises), ne se combat pas à coup d'isoloir mais bien par des mobilisations populaires massives prioritairement autour de l'outil de production des richesses, les entreprises et les services qui permettent l'existance de cette production.

Le recul imposé par les électriciens en effonçant un superbe poireau dans la gueule d'Hercule vient de le démontrer.

Il confirme d'autres reculs durant le mandat en matière de casse sociale et industrielle. Mais aussi la possibilité de poursuivre les opérations de concassage malgré les déroutes électorales.

Qu'il faille un jour peser les patates au bout d'un processus d'affrontement social et réussir ainsi à virer les maquignons de Matignon et d'ailleurs, c'est certains. Mais ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Prioritairement occuper le terrains des luttes pour faire plier le patronat plutôt que de regarder les éliminatoire du combat des chefs en attendant le résultat de la finale à 20h00 sur BFM TV. Sinon, comme en 2002, 2007, 2012, 2017, les dés seront pipés au plus grand bénéfice des loups s'installant dans Paris, de leurs chefs de meutes et d'une oligarchie de plus en plus liberticide.   

Ne pas suivre cette voie de l'action c'est laisser le champ libre au capital. Et pour le plus grand nombre à ceux qui appellent à concourir au challenge exclusif des urnes, le moyen de légitimer leur volonté de garder le système et de le rendre toujours plus repressifs pour contenir la colère. 

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