A ceux qui doutent,
voire pensent
qu'ils auraient changé
Les premières mesures "sociétales" rendues publiques depuis Kaboul par les Torquemada de la charia affichent un cap aussi redouté que prévisible.
Dans un pays pour lequel la démocratie est supprimée de tout référentiel, les femmes et les filles, avec une violence indiscible sont les premières sacrifiées sur l'autel de l'obscurantisme.
A ceux qui prétendent que c'est le libre droit d'un état de s'organiser comme il le veut, rappelons
- 1) qu'un état est toujours la situation de domination d'une classe et d'un groupe sur un autre en disposant des leviers idéologiques et de coercitions.
- 2) que la solidarité que le courant progressiste et révolutionnaire a toujours exprimé en direction des peuples soumis aux dictatures et états autoritaires ne souffre pas d'exception.
- 3) que ne pas exprimer cette solidarité renforce le camp des lapideurs et des régimes prêt à converser avec lui.
Comme au temps de l'apartheid en Afrique du Sud il faut étouffer le régime des Talibans par un boycott dynamique de ses structures économiques et politiques, trancher ses liens avec les mafia des trafiquants de drogue et l'industrie pharmaceutique.