Annonce faite par Trump,
première réaction à chaud.
Après le Canada, le Groenland, Panama, Donald Trump déclare maintenant vouloir prendre « le contrôle » de la bande de Gaza dévastée par la guerre. Benjamin Netanyahu applaudit.
Le président américain a répété qu’il souhaitait vider le territoire palestinien de ses habitants, avant d’évoquer une « situation de propriété sur le long terme » des Etats-Unis.
Il a aussi répété que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l’opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes, malgré toutes les résolutions de l’ONU, les accords de Camp David que les USA ont aider à faire capoter.
C’est dans un silence assourdissant l’annonce officielle et claire par l’administration Trump et son Führer de la volonté du pouvoir US de piétiner le droit international, de mettre fin à l’ONU et toutes les institutions internationales construites après l’anéantissement du nazisme et des puissances de l’axe qui s’y rattachaient.
S’il fallait un cadre au geste de Musk- ministre des Finances de Trump, le voilà. C’est le retour de Lindbergh, les alliances à la façon de Ford, ITT et autres avec le fascisme. Le capital US exulte.
Mesurons bien qualifions les choses, il s’agit d’une véritable déclaration de guerre au reste du monde.
Si quelques capitales ont immédiatement réagi et dénoncé, au moment où ces lignes sont écrites, Paris n’a pas encore élevé la moindre protestation.
Depuis, une réaction du quay d'Orsay tente de remettre les pendules à l'heure :
« La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux Etats et un facteur de déstabilisation majeur pour nos partenaires proches que sont l’Egypte et la Jordanie, ainsi que pour l’ensemble de la région »,
« La France continuera à se mobiliser pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats, la seule qui puisse garantir la paix et la sécurité sur le long terme aux Israéliens et aux Palestiniens. L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un Etat tiers mais dans le cadre d’un futur Etat palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne. Le Hamas doit être désarmé et n’avoir aucune part à la gouvernance de ce territoire. La France continuera de marquer son opposition à la colonisation, contraire au droit international, et à toute velléité d’annexion unilatérale de la Cisjordanie. »