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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Ça krach de partout

Publié le 4 Octobre 2011 par canaille le rouge in Du côté du capital

 

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Dexia curiosité politique.

La banque Dexia est entrain de brutalement défretter, les forces centrifuges des actifs pourris produisent leurs effets attendus jusqu'à l'explosion brutale.

De nombreuses collectivités territoriales se sont endettées auprès de cet établissement pour financer leurs projets sans passer directement par les marchés financiers classiques. Pourquoi ?

La banque Dexia est née de l'alliance en 1996 entre le Crédit Communal de Belgique (1860) et le Crédit Local de France  né en 1987 de la transformation  de la Caisse d'Aide à l'équipement des Collectivités Locales d'établissement public et en Société Anonyme

La partie française est en démembrement de la caisse des dépôts créer en 1966, elle est chargée dans le cadre d'un service public du financement public d'aider aux financements de projet d'équipements et d'infrastructures des collectivités publiques.

En 1988, au nom de la loi de respiration du secteur public qui organise la privatisation dus secteurs bancaire et industriel publics, le gouvernement privatise la CAECL est privatisé.

Examinons la réponse du gouvernement d'alors (Rocard étant à la barre) à la question d'un sénateur s'interrogeant sur la pertinence du choix. Elle est pleine d'enseignement :

"En transformant en société anonyme la caisse d'aide à l'équipement des collectivités locales (C.A.E.C.L.) et en ouvrant une partie du capital de cette société à des investisseurs, le Gouvernement a voulu conférer au crédit local de France une souplesse et une autonomie de gestion lui permettant de faire face aux exigences d'un marché de plus en plus concurrentiel. Une simple transformation de l'établissement public administratif en établissement public industriel et commercial n'aurait pas permis d'atteindre cet objectif. Par ailleurs, la spécificité de cette institution financière spécialisée, dotée d'une mission permanente d'intérêt public, n'en a pas moins été préservée. Le secteur public demeure majoritaire dans le capital du crédit local de France et de réelles garanties ont été apportées aux collectivités locales. La présidence du conseil de surveillance est assurée par un élu local. Les élus locaux disposent, au sein de ce conseil, de quatre sièges d'administrateurs et de quatre sièges de censeurs. Les décisions les plus importantes doivent enfin être prises à la majorité qualifiée. Les mesures, récemment mises en œuvre par le crédit local de France en matière de crédit aux petites communes, constituent l'illustration, s'il en est besoin, du caractère positif d'une réforme visant, par la modernisation du statut de la C.A.E.C.L., à améliorer les services offerts aux emprunteurs locaux."

 

Faut-il applaudir au talent d'un grand comique qui s'ignore ou aller lui botter les fesses quand on voit un Claude Bartolone crier à la spoliation et à la gestion sur le dos des collectivités territoriales ?

Quand on voit que celui qui a tant manœuvré pour devenir président du CG 93 était à cette époque membre du comité directeur du PS, député socialiste à l'Assemblée nationale et à ce titre n'a jamais été loin s'en faut d'une virulence extrême contre les privatisations qui ont conduit l'établissement initial au taquineur de jackpot, cela sur le dos et le portefeuille des contribuables et collectivités.

http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/jpg/Faillite_2.jpg


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