Les bourgeois c'est comme les cochon ...même si le bourgeois en question fait son beurre avec des plumes et laisse son personnel saigné à blanc.
Quelques raisons de lui voler dans les plumes :
Celui qui déclare et le support qui publie la déclaration ne sont pas de ces affreux gauchistes qui veulent pendre les patrons ripoux avec les tripes du dernier social traitre. raison plus pour prendre connaisance de leurs déclarations.
"Charles Doux a refusé de faire la moindre concession sur son sort personnel, qu'il a privilégié par rapport au projet de restructuration de Bercy", a dit Arnaud Montebourg à L'Usine Nouvelle, qui publie l'entretien sur son site internet, jeudi.
Le groupe Doux, premier volailler européen, a été placé vendredi en redressement judiciaire à la demande de ses dirigeants, qui ont rompu des négociations en cours avec l'Etat et les créanciers. Le gouvernement et Barclays avaient déjà critiqué ce jour-là, à mots plus couverts, la "décision personnelle" et "unilatérale" de M. Doux.
"Il y avait un accord possible"
Arnaud Montebourg juge pourtant qu'il "y avait un accord possible", portant "sur l'ensemble de la poursuite de l'activité de l'entreprise, et sur le maintien de son volume d'activité et d'emploi". Pour le ministre, Charles Doux "ne voulait pas que la banque Barclays s'empare de son entreprise. Mais qui a mal géré cette entreprise? Ce n'est pas la banque, c'est bien lui."
"Quelle garantie a-t-il sur l'emploi quand il dépose le bilan contre notre volonté et qu'il place les créanciers en situation de perte et les salariés en situation d'inquiétude? Quelles sont les garanties? Aucune", ajoute-t-il.
Doux compte 3.400 salariés. De possibles licenciements ont été évoqués lors d'un comité central d'entreprise mardi, selon les syndicats. Les difficultés du groupe, qui travaille avec de 700 à 800 éleveurs, mettent également la filière avicole en danger.
Un élu propose à Charles Doux de payer les éleveurs avec "sa fortune personnelle" |
Le groupe Doux,
détenu à 80% par la famille, doit régler les sommes dues aux éleveurs en impliquant la fortune personnelle du fondateur, Charles Doux, a demandé un élu EELV de la Région
Bretagne, également candidat aux législatives. "Nous demandons à
l'Etat et invitons les éleveurs à saisir le tribunal et demander l'extension du règlement judiciaire de l'entreprise Doux à sa fortune personnelle", a
suggéré dans un communiqué René Louail, conseiller régional et candidat dans la 3e circonscription des Côtes d'Armor. "Doux doit et peut payer intégralement les
éleveurs", écrit le candidat, lui-même agriculteur. |