Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Brel avait raison

Publié le 8 Juin 2012 par canaille le rouge in Du côté du capital

Les bourgeois c'est comme les cochon ...même si le bourgeois en question fait son beurre avec des plumes et laisse son personnel saigné à blanc.

 

http://blog.fanch-bd.com/images/politique/charles-doux.jpg

 

 

Quelques raisons de lui voler dans les plumes : 

Celui qui déclare et le support qui publie la déclaration ne sont pas de ces affreux gauchistes qui veulent pendre les patrons ripoux avec les tripes du dernier social traitre. raison plus pour prendre connaisance de leurs déclarations. 


"Charles Doux a refusé de faire la moindre concession sur son sort personnel, qu'il a privilégié par rapport au projet de restructuration de Bercy", a dit Arnaud Montebourg à L'Usine Nouvelle, qui publie l'entretien sur son site internet, jeudi.

Le groupe Doux, premier volailler européen, a été placé vendredi en redressement judiciaire à la demande de ses dirigeants, qui ont rompu des négociations en cours avec l'Etat et les créanciers. Le gouvernement et Barclays avaient déjà critiqué ce jour-là, à mots plus couverts, la "décision personnelle" et "unilatérale" de M. Doux.

"Il y avait un accord possible"

Arnaud Montebourg juge pourtant qu'il "y avait un accord possible", portant "sur l'ensemble de la poursuite de l'activité de l'entreprise, et sur le maintien de son volume d'activité et d'emploi". Pour le ministre, Charles Doux "ne voulait pas que la banque Barclays s'empare de son entreprise. Mais qui a mal géré cette entreprise? Ce n'est pas la banque, c'est bien lui."

"Quelle garantie a-t-il sur l'emploi quand il dépose le bilan contre notre volonté et qu'il place les créanciers en situation de perte et les salariés en situation d'inquiétude? Quelles sont les garanties? Aucune", ajoute-t-il.

Doux compte 3.400 salariés. De possibles licenciements ont été évoqués lors d'un comité central d'entreprise mardi, selon les syndicats. Les difficultés du groupe, qui travaille avec de 700 à 800 éleveurs, mettent également la filière avicole en danger.

 

 

  • picto"La banque Barclays acceptait - en contrepartie d'une certaine mise sur la touche de M. Doux - de remettre du cash, de faire fonctionner l'entreprise et de séparer l'activité avec d'un côté un plan de cession sur le frais et de l'autre une continuation sur l'activité d'exportation", ajoute M. Montebourg. "Le principal créancier de son entreprise (Barclays, ndlr) apportait 35 millions d'euros d'argent frais, excusez du peu, pour financer la restructuration de son entreprise et la remettre sur les rails", indique encore le ministre.

 

 

Un élu propose à Charles Doux de payer les éleveurs avec "sa fortune personnelle"

Le groupe Doux, détenu à 80% par la famille, doit régler les sommes dues aux éleveurs en impliquant la fortune personnelle du fondateur, Charles Doux, a demandé un élu EELV de la Région Bretagne, également candidat aux législatives. "Nous demandons à l'Etat et invitons les éleveurs à saisir le tribunal et demander l'extension du règlement judiciaire de l'entreprise Doux à sa fortune personnelle", a suggéré dans un communiqué René Louail, conseiller régional et candidat dans la 3e circonscription des Côtes d'Armor. "Doux doit et peut payer intégralement les éleveurs", écrit le candidat, lui-même agriculteur.
Rappelant que, selon le magazine Challenge, la famille Doux est classée 146e fortune de France et que celle-ci dépasserait les 300 millions d'euros, le candidat EELV estime qu'"en refusant le plan de cession amiable proposé par ses partenaires, avec soutiens financiers à hauteur de 35 millions d'euros proposés par l'Etat, Charles Doux a choisi la manière forte par dépôt de bilan""Une partie des éleveurs se retrouvent ainsi sur la 'paille'", souligne M. Louail.

 

Commenter cet article