Rebattu ce vieux proverbe chinois du fou qui regarde le doigt quand le sage montre la lune.
Là il s'agit de s'occuper de la lune et du doigt l'autre main étant armée pour tuer.
Vous avez certainement la vidéo de l'agression de deux parlementaires se réclammant du communisme par une ordure nazie. Pas besoin de la publier ici tant elle tourne déjà.
Il ne s'agit pas de dénoncer ici la bestialité du nazisme et ses surgeons, d'autres avec talent l'ont fait et le font toujours.
A 2600m à vol d'oiseau du Vel d'Hiv on fixe les cours de la bourse et ignorant Grenelle et le Figaro publie :
Pourquoi, passée la réaction épidermique de façade de nos pisse-copies et tords micros, ce balisage de l'info par les médias ?
C'est que la campagne en Grèce montre deux choses :
1) c'est que l'extrême droite, c'est la violence à l'état pure au service d'une classe.
C'est en Grèce allez vous dire, jamais on ne verra cela en France. C'est avoir la mémoire bien courte et ne pas avoir dans cette mémoire le comportement d'un certain Le Pen tuteur politique de celle qui est maintenant aux commandes de la petite entreprise artisanale familiale, des cardeur de haine qui travaillent à monter une multinationale.
C'est quand même en France que l'extrême droite a inauguré la séquences agressions de femmes politiques devant les caméras et c'était le führer du FN qui était à la manœuvre et il y en eu d'autres jusqu'à ces dernière semaines singulièrement contre des journalistes mais aussi "plus diversifié" si on peut dire.
Les méthodes de campagne et ses silences sur l'agression en Grèce en disent long sur la nature belliqueuse de l'idéologie qui porte cette mouvance qui est tout sauf un parti démocratique.
Mais attention. En rester là est LE danger. Ce serait n'en rester qu'aux effets.
Si le combat ne doit pas faiblir bien au contraire et évidement pas à coup de rodomontades et de propos outrancier (les démocrates combattent, circonscrivent, poussent dans leur retranchement isolent, ils n'éliminent ou n'éradiquent pas). Laissons ce vocabulaire à ceux qu'on combat par un travail d'isolement et démontage des idées, de condamnations avec l'arsenal juridique à tous coups).
Mais pour autant, c'est là l'important, cette part mais du combat pour
indispensable qu'elle soit ne dispense surtout pas aussi de regarder la lune que masque le bras doigt tendu devant vers elle. Et c'est la raison première de la gêne et du silence
des médias.
2) L'évènement d'Athènes rappelle de quoi le fascisme, le nazisme sont-ils le fruit ? Toujours d'une crise crée par les réponses du capital à ses appétits sur le dos des peuples. Ce système, que toutes les usines à penser la fatalité et la résignation dont l'Express n'est qu'une des chaînes de montage, le Figaro un laboratoire, ne savent que produire misère, exclusion et violence.
On commence à avoir des morts de faim en Grèce des suicides de désespoir. En France le capital suicide par harcèlement ceux qui ont du travail, met 10% de la population au chômage pour pouvoir harceler les 90% qui travaillent. Un pays, la France ou 10% des enfants vivent sous le seuil de pauvreté.
La violence du capital est globales et elle alimente les réponses de type "aubes dorées" ou FN en 2012 comme celles fascistes ou nazies franquistes ou pétainistes il y a 75 ans.
Il n'y a de disparation possible des idées de haines qu'à partir du moment où la vie n'est pas une descente aux enfers. Et cette descente a des causes connues, éliminables parce qu'identifiées dans l'organisation des sociétés humaines et se résume en un mot : l'exploitation qui est le moteur du Capital.
Et donc, au final, pour rendre le doigt stérile, mettons-le certes en quarantaine et bloquons le-y, mais surtout occupons nous de la lune.