Extrême droite 2012 (♫ ♫]

      L'extrème droite à Paris depuis l'affaire Dreyfus, les francistes de Buccard (ici) en 34,

une vieille pratique de la violence de rue 

D'abord, mis en vrac sur la table, quelques dépêche du moment. Pour éclairer la table, ce lien avec un article de mon camarade Roger ici le faisceau (c'est le cas de le dire) est très bien dirigé.     :

D'abord les faits : 

"La journaliste Audrey Pulvar et son compagnon, le député PS Arnaud Montebourg, ont été pris à partie mardi 28 février à Paris par des individus scandant des slogans favorables au FN et des injures antisémites.

Notons de suite pour ceux qui croyaient que le racisme pouvait être sélectif que dès que la bonde est lâchée, c'est comme une grenade dégouillée : ça arrose à 360° : les arabes, les juifs, les noirs, les homosexuels, les rouges, les roses, bref ... l'autre.

Et là commence un florilège :

Aux cris de La France aux français et autres "Le Pen président". Parmi les chants scandés sur notre passage : Jean-Marie nous a donné la permission de minuit pour chasser les youpins de Paris", ou encore "juden, juden, juden!".

Député UMP de Paris, un certain Normand se surpasse :

M. Le Pen, après l"'épisode" Brasillach, la viande Hallal et autres déjection verbales enfonce le clou :

"tous les dimanches, tous les meetings [du FN pour la campagne présidentielle] sont attaqués par des membres de l'extrême gauche".

S'il suffit d'alleragresser quelqu'un en criant "Le Pen président" pour que l'on considère que je suis responsable de cela, c'est que l'on a rétrogradé en matière d'état de droit gravement", a poursuivi M^me Le Pen.

 "J'aimerais aussi que l'ensemble des responsables politiques condamnent de façon générale les violences qui sont commises à l'égard des candidats", a poursuivi M^me Le Pen."

2011 le GUD des facs de droit (Assas, Dauphine Lyon, Aix etc.) qui est intégré au "fn jeunesse"

A partir de là, deux trois questions :

Comment est-il possible que des forces politiques qui s'évertuent à légiférer sur les comportements génocidaires (avérés) d'un état tiers il y a un siècle s'acharnent à installer des passerelles idéologiques voire à braconner sur ses terre avec ici une organisation qui porte en patrimoine génétique les comportements génocidaires tout aussi incontestables sur notre territoire il y a 70 ans ?

Deuxième question :

Pourquoi chercher à criminaliser l'apologie de crime commis à 5000km d'ici et ne pas traquer ici les apologues des crimes y compris d'état commis dans un rayon de 500 km autour de l'assemblé nationale.

Quand ces gens ont droit d'avoir pignon sur rue (le "fn" mais aussi les mouvances que le terme de front permet d'abriter), qu'on les retrouve officiellement candidat d'un parti que d'aucun prétende être comme les autres et capable dans l'arrière salle d'un restaurant d'entonner des chants nazis. 

Une fois leur gourme jetée les plus débrouillards ou plus baroudeurs gravitent dans les antichambres de ministères ou les services d'ordre des caciques du pouvoir, avec les officines de vigiles du Medef comme bases de replis, certains prodiguant leur conseil jusqu'au cœur du château.

Les factieux de l'OAS décorés par le Trol du Cac à rentes

Enfin, dernière question ; Que veut dire à l'aune de ce qui précède ce cœur indécent de ceux qui clament que l'absence du "fn" à l'élection présidentielle serait un dénie de démocratie ? Les mêmes dont les groupes politiques Bruxelles qualifie de crime l'action de l'Armée Rouge contre les nazis des pays baltes, hébergent et vice-présidentialisent le fasciste Orban, banalisent ici les porteurs d'antisémitisme de racisme et relayent dans leur biodiversité les distillateurs de haines raciales et sociales.

Les masques tombent. Tous les masques y compris celui de Bayrou et de ceux qui s'associent à ses arguties.

Ce n'est pas une vielle photo :