Au moment où le patron du Doha St Germain s'assoie sur le trône du Qatar, un florilège bon mot s'ébroue dans les trinunes VIP avec au tout premier rang ceux des eaux grasses de la FIFA.
Pour certains, pas besoin de traduction, c'est un français qui ouvre le ban:
Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, qui avait décrété que les Brésiliens devaient se mettre "un coup de pied aux fesses" s'ils voulaient être prêts à temps. Notre jouyeu sportif en son temps avait salué la Russie de Vladimir Poutine, responsable de l'édition 2018, et tiré cette conclusion : "Un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pourorganiser une Coupe du monde." On comprend pourquoi le Qatar a été adoubé pour une de ses prochaines éditions.
A chacun de se poser la question, surtout si son abonnement lui paie sa place en tribune et parmi les hors sol nous les voyons arriver à St Denis ou au Parc sans passer par le RER : un moindre niveau de football n'est-il pas parfois préférable pour organiser la démocratie ?
Ronaldo qu'on ne présente plus s'est illustré il y a peu, dénonçant les manifestatn du Brésil en assurant : "On ne fait pas une Coupe du monde avec des hôpitaux." . La Canaille propose (et pas que pour le Brésil vu la presse quotienne ici), de retrourner le propos.
Joseph Blatter, président de la FIF qui s'est moqué des manifestants avec ce : "Le football est plus fort que l'insatisfaction des gens." "Cela va se calmer",
Mais Romario qu'on ne présente plus non plus au connaisseur, devenu député d'un parti de gauche, les a taclés fermement en pointant ce "manque de respect et son manque de scrupules" de la FIFA"
Comme ce n'est pas le foot en soit mais autre chose qui fait problème. Là, Canaille le Rouge avance une idée (qu'heureusement il n'est pas seul à partager). Tant que la question du sport bizness ne sera pas posée ce débat se poursuivra.
Pour preuve cette info qui confirme le sens des dérives :
Les gendarmes financiers ont perquisitionné aux sièges de 41 clubs de football professionnels en Italie, dont la Juventus de Turin et l’AC Milan, pour des soupçons de fraude fiscale, selon des sources judiciaires.
Douze agents de joueurs sont également visés par l’enquête diligentée par le Parquet de Naples, dont Alejandro Mazzoni, agent de l’Argentin Ezequiel Lavezzi (Paris Saint-Germain), et Alessandro Moggi, fils de Luciano Moggi, ex-dirigeant de la Juventus condamné dans le scandale des arbitres du «Calciopoli» en 2006. Les militaires de la «Guardia di finanza», la police financière italienne, ont saisi des documents, notamment des contrats de joueurs.