Pour qui et pour quoi roule Le Monde

Drôle de une hier pour le quotidient qui dit faire référence mais le fait surtout dans l'art de tordre les idées dans le sens du conformisme à l'eau tiède :

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Ce n'est pas ici qu'il va falloir rappeler combien La canaille ne suit pas la candidature de Mélenchon et n'adhère pas à son style de campagne ni au niveaux peu au niveau de l'urgence de ses propositions. Personne qui ne contestera  combien le combat contre le "fn" est ici premier dans les activités du c@rnet.

Une chose est incontestable c'est que les autres candidats dans le champ clos électoral ne sont pas au premier rang de cet affrontement et que dans tous ses discours Mélenchon le mène, il faut lui en donner acte. (Le renvoi dos à dos par Hollande, après l'épisode hier à l'A.N.  du député de son groupe et Guéant -Moi ce que je réprouve, c'est cette polémique inutile- ne va pas éclaircir les positions de la gôche tagada).

La Canaille plus naïvement pensait, à  lire la télé, écouter la presse et regarder la radio que la course aux idées démagogiques se déroulait entre la frontiste-raciste Isabelle de l'inquisition Française et le chevalier brun du sarkozyse. Utilisons le terme de démagogie plutôt que populisme : "populiste" à un caractère raciste pour en extraire une élite qui elle ne le serait pas. Le peuple ne peut être que vil et scorie du débat démocratique n'est-ce pas ? .

Pour Le Monde, Le Pen et Mélenchon jouent dans la même cour fangeuse (en oubliant combien cette presse durant des années a participé à la banalisation du "fn" au nom des "droits démocratique" comme elle s'en sert pour combattre l'idée de proportionelle intégrale aux élections).

On retrouve bien là ce vieux courant de pensée réactionnaire qui s'opposait au vote des femmes en 45 ou au suffrage universel un siècle plus tot parce qu'octroyé à des gens qui n'aurait pas le discernement nécessaire pour s'en servir.

Allez y, Poussez un peu ce raisonnement qui conduit à le supprimer au non imposable et de le réserver au tranches payant l'impôt sur la fortune.

Poussons plus loin  le bouchon : en supprimant cet impôt et le suffrage universel on règlerait le risque populiste définitivement et on satisferait les rêves de Minc et ses commanditaires qui ont tracé une ligne éditoriale qui fait référence à  Wall street et ammelle défiance autour de la Butte au Cailles.