Quand les chiffres officiels parlent pour casser la pensée officielle.

Les graphiques qui étayent cette p@ges sont repris de l'interview de Nasser Mansouri dans l'Huma de ce lundi.

(l'article est là :lien)

Ils éclairent une démonstration dont la logique du constat est globalement partagée mais qui reste au milieu du gué quant aux issues à construire. Soyons plein de mansuétude, disons que peut-être est-ce la dimension syndicale de l'intervenant qui pour part l'explique.

Il y a moyens de pousser très loin la réflexion vers des espaces que bien sûr le rapport gallois a ignoré mais que malheureusement les économistes se réclamant du camp progressiste ne font pas effort à faire partager.

Et si nous regardions ces graphiques d'un point de vue communiste ?

 Premier point : jusqu'en 1997 l'investissement stagne et les dividendes montent.

A partir de 1998 les deux progressent mais de façon différenciée : progression régulière de l'investissement mais courbes exponentielle des dividendes pour arriver en 2008 à une surrémunération en dividendes supérieure de 20% par rapport à l'investissement, suivi d'une chute des seconds pour tenter et globalement parvenir à maintenir les premiers.

Démonstration du parasitisme du capital et de son coût. 

Oui me direz vous mais lapart des salaires où est-elle ? Là:

Le tableau ci dessus montrant comment la sommes des deux indicateurs du premier tableau se fait par la pression sur les salaires mais surtout combien les dividendes sont construit par la surexploitation salariale dans des proportions absolument pharamineuses.

C'est avec ce tableau que se ruine les explication du MEDEF, de la Droite , ceux de la BCE de l'UE et du ...PS ou de la CFDT.

Le tableau ci dessus démontrant que le "coût" de la main d'oeuvre qui ouvre la boite idéologique sur le "surcout du travail" en France est un mensonge éhonté.

Mieux, ou pire, sur la base des critères des organismes officiels, la démonstration est faites que la 4ème ou 5ème puissance économique du monde  l'est avec des ratios de part du travail rapporté à la richesse produite bien en deçà des autres pays industrialisés de l'UE et en retrait du ratio moyen de toute l'UE.

C'est tout l'édifice idéologique du capital qui se fissure.

Avec cela tout révolutionnaire ou au moins tout militant calé sur une analyse de classe en tirerait argument pour confirmer le parasitisme d'un système qui gâche les richesses produites par le collectifs social des salariés lequel doit pour s'émanciper s'ériger en classe combattant la classe antagonique pour la déposséder des leviers de commande.

Les fissures ne demandent qu'à se transformer en brèche à condition qu'on ne laisse pas les idéologues du capital installer leurs echafaudages.

Remontez donc au deuxième tableau.(source Insee).

Vous remarquerez qu'il ne parle pas d'investissement mais que de dividendes et de salaires...

Proposition  si les salaires représentent un indice de 360 en 2010 pour un indice de dividende de 1900 en divisant en trois parts ce volume il est possible (vous ne rêvez pas vous pouvez vérifier ) d'augmenter massivement les salaires, de financer l'emploi efficace,  de faire disparaître toute traces de déficits publics tel que la pensée dominante nous les présente et de mobiliser un en plus d'investissement considérable pour la recherche et le développement.

Canaille le Rouge n'est pas capitaine d'industrie de gauche. Mais permettez-lui au regard de ces chiffres de dire que pour sauver ses 2.6 millions d'euro par an (et ceux de ses compères ) Gallois, qui a la réputation de l'être au point d'être un héros pour un ministre de Ayrault, joue petit bras.

Confirmons que tout le PS est borgne de l'oeil gauche et que ceux qui restent muet ou orientent vers un pôle d'impasse alors qu'ils possèdent les info sont complices du pillage. 

La crise c'est aussi quand le neuf frappe à la porte mais que l'ancien perdure parce qu'il dispose de complicités parmi ceux qui se propulsent comme inventeurs du neuf.