Imaginez :
Vous vous débrouillez pour ne pas payer d'impôts fonciers durant 12 ans tout en encaissant les revenus de quelques dizaines de milliers d'hectares de terre.
Le receveur du fermier général s'en aperçoit et vous invite à régulariser la situation.
Comme le fermier est un pote à la soeur de votre femme, vous laissez courir.
Mais il a des ordres et les paysans commencent à affûter les fourches et retourner les faux. Bon faudra voir.
Donc on vous prévient faudra payer ... quelque chose .
Directement rencart dans le bureau du monarque pour éviter des gabelous trop scrupuleux.
A la sortie au lieu de débourser 700 ou 800 000 louis de redressement vous avez passé un accord :
Vous investissez environ 60 000 louis pour que vos paysans n'attendent pas trop pour venir dans vos greniers se procurer les semences qu'ils sont à partir de l'accord obligé de vous acheter.
Bingo Non ?
Remplacez hectares par écrans, revenus par copyright, monarque par Blummollet, semence par infos, louis par €uros et "vous" par Google.
C'est exactement ce qui vient de se passer sauf que vous devrez rajouter trois zéro aux sommes et cela donne ceci :
Pour imposer à la presse papier de devenir captive de Google et au passage liquider les agences de presse, la maison de l'informatique industrielle sort 60 millions d'euro pris sur les 800 millions à un milliard que le redressement fiscal aurait dû lui coûter (économie au bas mot environ 740 millions) et en prime la presse écrite est obliger d'en passer par où google a décidé.
C'est la version liberté de la presse de l'accord du 11 janvier pour le code du travail.
L'huma (reconnaissons lui au moins ce mérite) a vivement réagi. Ailleurs, on entend guère de protestation dans les rédactions ou chez les actionnaires. Il faut dire que les problocs marchands de canons sont occupés et que la loi de la concurrence libre et non faussée est supérieure à la liberté de la presse.