Voyage au cœur d'une des trois grandes agences de notation (histoire vrai)

1-début.

La chose tentaculait insidieusement usant de ses capacités de mimétisme idéologique elle s'installait partout où elle pensait trouver prébende et provende.

La chose en question, structure, hydre cerbère, avait nom AdN comme agence de notation.

Après avoir mis en coupes réglées les finances publiques des états, la chose se rendit compte qu'elle jouait petit au regard des potentialités du marché.

"Il y a des gisements qui passent au travers des mailles, reprenons le dossier et adaptons l'outil".

Les bio-économistes qui avaient réussi la mutation reprirent place dans le labo.

"Bien résumons nous nous sommes peut-être entrain de gagner un set décisif mais le match n'est pas fini il reste des points à glaner.

Donc nous avons obtenu que les richesses créées se branchent en direct sur les coffres des fabricants d'"AdN".

Nous avons obtenu que les états ne puissent faire autrement que de passer par nous pour disposer des crédits nécessaires à financer leur dépenses et que celles-ci soient réaliser dans les zones d'achalandage que nous possédons.

Plus ils auront de mal à éponger nos dettes plus l'argent qu'on leur prêtera sera cher grâce à notre théorème des taux d'intérêt.

Au passage il nous faut remercier et saluer le travail du FMI et de l'OMC sans qui le travail aurait été plus complexe.  3 décennies de plans d'ajustements structurels ont dégagé l'aire de travail.

Mais nous ne sommes pas au bout il reste donc ces terra incognita qui portent des possibilités que nous n'avions pas exploré. C'est engagé et pour vous présenter ce projet, je passe la parole à notre ami LdL qui va vous présenter notre projet.

Mais auparavant, permettez-moi de vous présenter notre intervenant, Marc Ladreit de Lacharrière qui a acceté de vous présenter nos nouvelles opportunités statégiques. Pour faire bref, nous avons retenu sa biographie telle que sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia, visible en "Page 2 suite". Vous y trouverez aussi les réseaux philanthropiques qu'animent tous nos amis : 

 Marc, à partir des preuves tangibles de l'indépendance de son agence des marchés que nous voulons éclairer, va nous proposer une stratégie en plein devenir, je lui passe le micro ".

Et le dit président de Fitch se calant au pupitre devant l'écran se mis au travail :

"Pour ne pas alourdir l'exposé je ne prendrais qu'un exemple, celui des départements mais bien sûr, de la région à la commune, nous sommes sur les rangs pour prodiguer conseils et encadrement nécessaires.

Certains départements commencent à éprouver de sérieuses difficultés à se financer par emprunts, dans un scénario similaire à celui de la crise européenne.

Jusqu'à présent, nous étions peu présents dans la sphère des collectivités locales mais là où il y a crise financière, il y a un créneau pour notre activité. C'est ainsi que nous sommes en démarchages, la presse a malencontreusement rendu public nos approches en direction du CG du Finistère qui du coup a dit très officiellement ne pas être intéressé.

Nous avons proposé au conseil général du Finistère une évaluation de sa solvabilité, en forme de garantie pour les organismes prêteurs de plus en plus frileux à accorder des emprunts aux collectivités locales, singulièrement aux Départements puisqu'ils sont actuellement les plus touchés par le poids des dépenses sociales que l'État leur a transférées, dans un mouvement que beaucoup d'élus considèrent désormais comme un véritable marché de dupes.

Nous sommes partis d'un constat : il existe de grandes difficultés de financement des Départements, même quand ils sont relativement peu endettés. Comme le Crédit foncier a décidé de mettre fin à la convention qui le liait au conseil général, avec des taux un peu inférieurs à 3% pour les emprunts. Sa proposition était de passer désormais à 4,5%... Comme au niveau international, les liquidités se font rares et les établissements de crédit trouvent des opportunités plus rémunératrices (les obligations de l'État français sont montées jusqu'à 3,5%) et moins risquées qu'auprès de collectivités locales, dont la situation financière se tend d'année en année, nous avons tenté cette première approche. Y-a-t-il besoin ?  Après la faillite de Dexia principal financeur, le marché s'est ouvert certes difficilement mais …d'autant que les services du département nous ont confirmé que si jusqu'à présent, ils n'avaient aucune difficulté à emprunter 20millions par an (*) auprès d'un seul organisme. Aujourd'hui, "nous devons passer par trois banques différentes, aux conditions qu'elles nous imposent".

Mesdames messieurs, chers amis, vous savez maintenant ce qu'il nous reste à faire".