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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

IL a vu des ouvriers, si, même le journal l'a écrit ; c'est donc que c'est vrai.

Publié le 13 Août 2013 par Canaille Lerouge

                       Des ouvriers en costard-cravate c'est peu fréquent dans le BTP

Des ouvriers en costard-cravate c'est peu fréquent dans le BTP

Pendant que Bercy fait dans le social haut de gamme en aidant ceux qui en ont un à évaluer leur patrimoine : lemonde.fr/argent/article bercy-aide-les-contribuables-a-evaluer-leur-patrimoine-immobilier, Zapatayrault se lance dans le basique, façon « souvenirs d’il y a 120 ans ». Il se rappelle qu'il existe des gens appelés ouvriers et pour le faire savoir il embarque la presse.

 

Le gardien patenté des intérêts européens donc du capital va les prolos comme les villages nègres des expo universelle des années 30. Vous savez, ceux dont le FMI, la BCE et l’UE (dont le PS est un des supports) souhaitent qu’ils crèvent dès qu’ils auront fini de cotiser et si possible à des caisses privées, pour récupérer pour gonfler les coffres,  ce qui est distribué en -maigres- salaires.

 

Illustration de la célèbre maxime de ce congrès de la SFIO ou Blum et Mollet se disputent la paternité et dont l’écuyer de Blummollet assure la continuité : gérer loyalement les intérêts du capital. Et point de vue loyauté, pas à dire, sans faiblir, ils assurent.

 

But de la rencontre, tenter de convaincre que les travaux pénibles ne le sont pas tant que cela et que l’allongement de la durée de cotisation et le versement de celle-ci à une autre caisse que le régime général et la liquidation des statuts seraient le nec plus ultra du socialisme revisité par la rue de Solferino.

 

Certains nous disent que c’est une idée en l’air, de recherche, qu’elle n’est pas dans les gènes des héritiers de la SFIO et que la crise de ce début de 21ème siècle oblige à des ajustements.

 

Canaille le Rouge en rangeant quelques papiers a retrouvé ce morceau d’anthologie : « Une mesure de bon sens serait de revoir les conditions de retraite à 50 et 55 ans qui, dans la plupart des cas n’ont plus de raison valable d’être différentes du régime général » De qui est-ce et quand ? Ce n’est pas un répertorié agent du CAC 40, ni Kessler ni Parisot, ni Gattaz. Ce ne sont ni Fillon ni Raffarin, qui ont commandé le rapport dont ce passage est extrait mais Pierre Mauroy en 1983. Voilà qui aussi explique la réserve de La Canaille dans l’éloge funèbre embué de larmes qu’ont prononcé ceux qui à l’époque le dénonçaient comme liquidateur de l’espoir de 81.

 

La stratégie du PS sur le long terme de flexibiliser le travail pour répondre aux attentes du capital trouve là sa démonstration. C’est peut-être  pour cela que Zapatayrault a préféré aller sur un chantier par définition temporaire pour présenter son projet que dans une usine tournant en 3x8, dans un service d’urgence des hôpitaux ou un dépôt de la SNCF,  une tour de contrôle d’aéroport. L’accueil aurait certainement été moins facile à contrôler.

 

 

   

Pendant que Bercy fait dans le social haut de gamme en aidant ceux qui en ont un à évaluer leur patrimoine, Zapatayrault se lance dans le basique, façon « souvenir d’il y a 120 ans ».

Le gardien patenté des intérêts européens donc du capital va voir les ouvriers, vous savez, ceux dont le FMI, la BCE et l’UE dont le PS est un des supports souhaitent qu’ils crèvent dès qu’ils auront fini de cotiser et si possible à des caisses privées pour récupérer ce qui est distribué en -maigres- salaires.

Illustration de la célèbre maxime de ce congrès de la SFIO ou Blum et mollet se disputent la paternité et dont l’écuyer de Blummollet assure la continuité : gérer loyalement les intérêts du capital. Et point de vue loyauté, pas à dire, sans faiblir, ils assurent.

But de la rencontre, tenter de convaincre que les travaux pénible ne le sont pas tant que cela et que l’allongement de la durée de cotisation et le versement de celle-ci à une autre caisse que le régime général et la liquidation des statuts seraient le nec plus ultra du socialisme revisité par la rue de Solferino.

Certains nous disent que c’est une idée en l’air, de recherche, qu’elle n’est pas dans les gènes des héritiers de la SFIO et que la crise de ce début de 21ème siècle oblige à des ajustements.

Canaille le Rouge en rangeant quelques papiers a retrouvé ce morceau d’anthologie : « Une mesure de bon sens serait de revoir les conditions de retraite à 50 et 55 ans qui, dans la plupart des cas n’ont plus de raison valable d’être différentes du régime général » De qui est-ce et quand ? Ce n’est pas un répertorié agent du CAC 40, ni Kessler ni Parisot, ni Gattaz. Ce ne sont ni Fillon ni Raffarin, qui ont commandé le rapport dont ce passage est extrait mais Pierre Mauroy en 1983. Voilà qui aussi explique la réserve de La Canaille dans l’éloge funèbre embué de larmes qu’ont prononcé ceux qui à l’époque le dénonçaient comme liquidateur de l’espoir de 81.

La stratégie du PS sur le long terme de flexibiliser le travail pour répondre aux attentes du capital trouve là sa démonstration. C’est peut-être  pour cela que Zapatayrault a préféré aller sur un chantier par définition temporaire pour présenter son projet que dans une usine tournant en 3x8, dans un service d’urgence des hôpitaux ou un dépôt de la SNCF ou une tour de contrôle d’aéroport. L’accueil aurait certainement été moins facile à contrôler.

 

 

 

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