Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Les autoroutes de la désertification industrielle et de la casse des garanties collectives

Publié le 21 Septembre 2013 par Canaille Lerouge

© Hygy

© Hygy

  Un élu du P"c"F du pas de Calais vient de se réjouir de voir sa région être retenue pour être tête de pont de deux « autoroutes ferroviaires ».

 

 

Se réjouir de voir construite un grand équipement d'infrastructure, pourquoi pas si celui-ci répond au besoin des populations, à la continuité territoriale du pays et de l'économie des régions qu'il doit irriguer?


La Canaille dit  irriguer mais non pas traverser. Le propre de ces machins c'est de traverser et non pas d'irriguer, de répondre aux exigences des grands groupes liés aux armateurs-banquiers de la mondialisation capoitaliste (les intégrators), ceux qui spéculent sur les produits semi-finis ou arment à la course spéculative à partir des cours de la bourse de Chicago.

 


Le principe des autoroutes ferroviaire pèche par deux aspects : d'une part qui réalise et finance comment ? Et d'autre part à quoi servent-ils ?

 


Il est hasardeux de se réjouir de la construction d'Infrastructures dont le tracé et les modes d'exploitation, les pivots technologiques sont faits pour contourner les bassins industriels et répondre aux exigences des grands "intégrateurs".

 


Ce genre d'outil va accélérer la fermeture de tous les centres de traitement des marchandises de Calais à Port Bou, basculer sur la route la totalité des trafics qui desservaient les petites gares terminales et signe la fin du wagon isolé Combien de rondpoints à continuer d'aménager dans les ZAC et autres induisant des déviations qui désertifient les centres-villes ?

 


Après cela comment soutenir ces projets et dire en tant que force politique avant les élections qu'on est solidaire des cheminots de Calais, Lille, Amiens, Creil, Bobigny Villeneuve St Georges, St Pierre des corps,et tout le grand Sud ?

 


C'est une opération de désindustrialisation massive de type sidérurgie lorraine à l'échelle du pays qui est ainsi en route.

 


Où cela se corse, c'est quand on voit comment sont financées ces réalisations : les majors du BTP (indépendamment des florilèges d'accords souterrains dans les appels d'offres) sont au service de consortiums gérés sous le mode « PPP » où le cheval « finance publique » via les fiscalités locales départementales (les rondpoints), régionales et nationales rémunère l'alouette-capital qui chante fort pour attirer et engranger les profits.

 


C'est la raison pour laquelle en son temps la fédé CGT des Cheminots, parce qu'adepte du ferroutage dans les zones où la surcharge du réseau routier demandait des investissements pour transporter les remorques routières et camions s'était opposée aux projets d'autoroute ferroviaire demandés par Bruxelles et portés par JC Gayssot. Aujourd'hui, le terminal du Boulou est terminé c'est de l'emploi hors statut et conventions collectives, la ligne est l'argument pour supprimer les dessertes marchandises de Montpellier à Port Bou, et est d'entrée utilisée pour dégager le trafic grande ligne (tout TGV) ce qui laissera l'organisation de le financement de ces infrastructures et de leur activité qu'aux collectivités (régions et départements) avec la fin des dessertes sans correspondances entre les grandes villes et les villes moyennes. Le grand capital récupère la collecte du remboursement des prêts et se voit offrir sur un plateau des infrastructures réalisé par financements publics dont il ne paie que peu l'usage et pas l'entretient.

 


Cela doit être une vision de la politique « écologique » ce n'est pas celle de La Canaille
Cerise sur le gâteau, en plein « ex-Gayssot land », au Boulou, c'est le Conseil général qui est l'opérateur ferroviaire avec locomotive portant son estampille (voir illustration), les finances publiques contre les emplois à statut.

 


Non ce n'est une bonne nouvelle et il n'y a pas lieu en l'état de crier victoire d'autant qu' Calais ou dans le sud, seuls les patrons s'installant dans les zones franches (consubstantielles à ces infrastructures) que le même responsable du P"c"F avait revendiqué (cela lui coutera « sa » mairie emplois), hors code du travail , hors financement de la sécu, et fiscalité, zones où le smic est un produit exotique, y trouveront leur compte est-ce cela un projet de transformation à visée communiste ? Permettez à Canaille le Rouge d'en douter.

Un élu du P"c"F du pas de Calais vient de se réjouir de voir sa région être retenue pour être tête de pont de deux « autoroutes ferroviaires ».
Se réjouir de voir construite un grand équipement d'infrastructure, pourquoi pas si celui-ci répond au besoin des populations et de l'économie des régions qu'il traverse ?
La Canaille dit  traverse mais non pas irrigue. Le propre de ces machins c'est de traverser et non pas d'irriguer, de répondre aux exigences des grands groupes liés aux armateurs-banquiers (les intégrators) qui spéculent sur les produits semi-finis ou arment à la course spéculative à partir des cours de la bourse de Chicago.
Le principe des autoroutes ferroviaire pèche par deux aspects : d'une part qui réalise et finance comment ? Et d'autre part à quoi servent-ils ?
Il est hasardeux de se réjouir de la construction d'Infrastructures dont le tracé et les modes d'exploitation, les pivots technologiques sont faits pour contourner les bassins industriels et répondre aux exigences des grands "intégrateurs".
Ce genre d'outil va accélérer la fermeture de tous les centres de traitement des marchandises de Calais à Port Bou, basculer sur la route la totalité des trafics qui desservaient les petites gares terminales et signe la fin du wagon isolé Combien de rondpoints à continuer d'aménager dans les ZAC et autres induisant des déviations qui désertifient les centres-villes ?
Après cela comment soutenir ces projets et dire en tant que force politique avant les élections qu'on est solidaire des cheminots de Calais, Lille, Amiens, Creil, Bobigny Villeneuve St Georges, St Pierre des corps,et tout le grand Sud ?
C'est une opération de désindustrialisation massive de type sidérurgie lorraine à l'échelle du pays qui est ainsi en route.
Où cela se corse, c'est quand on voit comment sont financées ces réalisations : les majors du BTP (indépendamment des florilèges d'accords souterrains dans les appels d'offres) sont au service de consortiums gérés sous le mode « PPP » où le cheval « finance publique » via les fiscalités locales départementales (les rondpoints), régionales et nationales rémunère l'alouette-capital qui chante fort pour attirer et engranger les profits
C'est la raison pour laquelle en son temps la fédé CGT des Cheminots, parce qu'adepte du ferroutage dans les zones où la surcharge du réseau routier demandait des investissements pour transporter les remorques routières et camions s'était opposée aux projets d'autoroute ferroviaire demandés par Bruxelles et portés par JC Gayssot. Aujourd'hui, le terminal du Boulou est terminé c'est de l'emploi hors statut et conventions collectives, la ligne est l'argument pour supprimer les dessertes marchandises de Montpellier à Port Bou, et est d'entrée utilisée pour dégager le trafic grande ligne (tout TGV) ce qui laissera l'organisation de le financement de ces infrastructures et de leur activité qu'aux collectivités (régions et départements) avec la fin des dessertes sans correspondances entre les grandes villes et les villes moyennes. Le grand capital récupère la collecte du remboursement des prêts et se voit offrir sur un plateau des infrastructures réalisé par financements publics dont il ne paie que peu l'usage et pas l'entretient.
Cela doit être une vision de la politique « écologique » ce n'est pas celle de La Canaille
Cerise sur le gâteau, en plein « ex-Gayssot land », au Boulou, c'est le Conseil général qui est l'opérateur ferroviaire avec locomotive portant son estampille (voir illustration), les finances publiques contre les emplois à statut.
Non ce n'est une bonne nouvelle et il n'y a pas lieu en l'état de crier victoire d'autant qu' Calais ou dans le sud, seuls les patrons s'installant dans les zones franches (consubstantielles à ces infrastructures) que le même responsable du P"c"F avait revendiqué (cela lui coutera « sa » mairie emplois), hors code du travail , hors financement de la sécu, et fiscalité, zones où le smic est un produit exotique, y trouveront leur compte est-ce cela un projet de transformation à visée communiste ? Permettez à Canaille le Rouge d'en douter.
Commenter cet article