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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Fiche N°17, suite et espérons rapidement fin 

Publié le 9 Février 2019 par Canaille Lerouge

Canaille le Rouge pensait

que la question

faisait partie de celles qui étaient réglées.

Fiche N°17, suite et espérons rapidement fin 

Il semble que certain pyromane (souhaitons que nous en restions qu'au singulier.) tente de faire reprendre l'incendie.

Sans doute vexé d'avoir été désavoué par la direction de la CGT, l'auteur de la fameuse fiche N°17 incriminant Annie Lacroix Riz remet son ouvrage sur son métier pour maintenir ses accusations. Usant d'une agressivité rarement vu depuis les années 47 pour avancer ses positions qui ne sont plus celles de la CGT après l'échange de celle-ci avec Annie Lacroix Riz, l'auteur franchit les limites du débat douteux pour aller sur celui de l'injure.

Pour étayer ses allégations, affichant une méconnaissance des pratiques du débat contradictoire en matière historique qu'il vaut mieux par bienséance ne pas qualifier, l'auteur  en question (difficile à ce moment  vue la méthode utilisée de dire camarade), à coup de raccourcis, mais aussi usant d'un scandaleux référentiel pour tenter de faire valider son propos repart à l'offensive avec des arguments qui participent plus de l'invective que de l'échange tant politique - puisque c'est son but -qu'historique que manifestement il n'est pas en capacité intellectuelle de maîtriser.
Disons-le clairement utiliser comme source et support d'argumentation l’historien quasi-officiel de l'Action Française, hagiographe de l’antisémite, anticommuniste, anti-cégétiste Collabo notoire Maurras, cela de la part d'un chargé de la formation des cadres syndicaux de la CGT, disqualifie son auteur et relève de la faute grave.

Que ne dirait-on pas si travaillant l'histoire sociale, un.e historien.ne écrivait que se trouver dans la même salle qu'un dirigeant du MEDEF faisait d'un négociateur de la CGT un suppôt du patronat ? C'est pourtant de cette pratique dont use notre Torquemada vis-à-vis d'une historienne dont tout l'engagement et le travail au-delà de points de débats et éventuellement de désaccords est au service de la mémoire ouvrière, de celle de la CGT et du syndicalisme de classe en particulier ; historienne qui par ailleurs est spécialiste internationalement reconnue pour ses travaux sur la complicité du patronat avec la collaboration, le financement par celui-ci des groupes fascistes dont l'Action Française et la fourniture active de ses cadres, l'assistance active du dit patronat dans la répression et l'assassinat des militants de la CGT. 

Ce moment et sa dimension affrontement de sont pas des débats annexes à l'actualité.

Canaille le Rouge est persuadé que cet ensemble n'est que la partie visible d'un autre débat plus profond dans certains espace à l’intérieur de la CGT, avant son congrès, où la question de la nature de l'ancrage de classe du syndicalisme et le moyen de le manifester est objet d'un affrontement. 

Derrière cela pointent toutes les questions d'alliance autour de sigles ou de contenus, celles des liens avec les forces sociales politiques culturelles se mettant au diapason d'un mouvement social qui cherche son débouché ou bien de l'accompagnement de la fatalité et de la résignation autour de consensus idéologiques cumulés. 

La proximité des élections pour le renouvellement des élus participant à l'activité de l'UE n'est pas non plus hors champs de ce débat. Le bilan de la CES qui fait partie de l'appareil technico-bureaucratique de cette UE, le fait que patron des gilets oranges, le Lucky Luke du stylo à valider les reculs sociaux soit candidat à la direction de la CES a immédiatement installé dans les syndicats un débat que le congrès de la CGT ne pourra pas éviter.

Dans ces conditions toute démarche historique permettant aux militants de se construire une opinion et aidant à y voir clair, si elle ne peut être occultée, doit être polluée par la stigmatisation caricaturale voir injurieuse de celles et ceux qui participent à la proposer au débat. À partir de cette lecture des enjeux s'éclaire le pourquoi de la fuite en avant avec cette référence permanente à l'historien officiel de l'action française. Une référence, il faut y insister en ce 75e anniversaire de la Libération et des grèves et combats qui la permirent, qui n'a pas droit de cité à la CGT.

* Canaille le Rouge n'a pas voulu réagir de façon épidermique et pour cela a pris le temps que le débats puisse s’instaurer là où il doit se dérouler. Comme de plus La canaille a plus usé les traverses de chemin de fer que les bancs de sa maison, de retour, il est maintenant temps pour lui, toujours syndiqué ne comptant que pour un  de venir y mettre son grain en sel tant ce qui se passe lui est des plus désagréable et est porteurs de lourdes menace pour l'avenir du syndicalisme de classe confédéré. 

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