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Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

Environnement, écotaxe et autre, après les transports, un coup d'oeil sur l'énergie.

Publié le 29 Octobre 2013 par Canaille Lerouge

Environnement, écotaxe et autre, après les transports, un coup d'oeil sur l'énergie.



Pour se tenir au courant, il faut en avoir...du courant.



Ce bon vieux Lénine disait en son temps "le socialisme, c'est les Soviets plus l'électricité".

Près d'un siècle plus tard, nous avons les socialistes, pas de soviet et pour l'électricité qui depuis qu'elle est totalement inféodée aux lois du marché, est devenue une denrée chère (votre quittance devenue facture) et aléatoire (les chutes de réseau appelés coupures).

J'entends le petit râleur du fond à droite grommeler "ça y est La Canaille va nous faire le coup des forces obscures qui entravent la marche du progrès".

Ce n'est pas de cela qu'il s'agit ; encore que. Jean-Vincent, François, Jean-Luc, Pierre et les autres sont tellement sous tensions électoralistes qu'ils en oublient pourquoi et contre qui ils ont été élus.

Pourtant,d'entrée la solution était lumineuse : après que la lumière fut dénationalisée par la chevauchée des sarkozystes, la digue des socio-verto-rougeâtres se devait de mettre fin au dérèglement électrique. Mais ♪parce que l'UE nel'veut pas, il ne le font pas♫.

Conséquences : le réseau vieilli et manque de moyens.

Comme le réseau se fragilise, deux logiques s'affrontent : augmenter les tarifs pour mieux l'entretenir mais seulement après avoir abondamment dividendé les actionnaires, (c'est la piste Proglio Moscovici) ou protéger le réseau en le sollicitant moins. C'est la décroissance à la sauce verte soce-Solférisnesque épicée EELV. Pour les deux, moins d'électriciens plus de "médiacommunicant pour expliquer la fatalité"

Parce que voyez-vous, il se produit un phénomène inconnu avant l'an 2000 : de mi-octobre à mi-mars le littoral est visité parce que les météorologues, ayant repris le mot aux marins, appellent des tempêtes. La Canaille ose ajouter qu'en plus de mi-juillet à mi-septembre se produisent des phénomènes climatiques appelés orages qui ont pour effets secondaires de malmener les réseaux aériens de distribution d'électricité. (les montagnards connaissent la même chose avec la période hivernale et les avalanches).

Alors il vrai que nos théoriciens dans les périodes de fortes turbulences climatiques ont l'excuse de la distance. Vivre plus près des centres historiques des villes là où le réseau est enterré et multi sécurisé que dans les banlieues, ZAC ou hameau, là où les fils telles cordes à linge faseyent à la moindre brise et cassent si la liquidation de la DDE a de plus interdit d'élaguer les abords (transformant les branches cassantes en multi sécateurs), cela limite le champ de vision du réel et restreint ainsi la capacité d'analyse.

Donc si dimanche Canaille le Rouge vous entretenait des écotaxes ecotaxes-et-si-nous-creusions-un-peu-la-question et du transport des marchandises aujourd'hui pourquoi ne pas regarder comment préserver et embellir l'environnement autour d'un service a rendre au public et à ses acteurs (ohé la gauche de la gôche, au lieu de jouer au caïd pour la lutte des places au municipales vous poussiez les rapports de force, de classes, pour la qualité de vie communale ? Mais bon on peut rêver!).

Revenons à nos fils fragilisés. A part les zones touristiques (faut pas gâcher les photos et attirer le gogo) le réseau est donc aérien. La photo n'en est pas forcément géniale, mais La Baule, Dinard ou Deauville comme St Malo, le Mont St Michel ou la citée de Concarneau ont le leur souterrain.

On enterre pour le notaire et l'hôtelier, en plein air pour les lotissements ouvriers et les écarts agricoles. 
A Paris, Neuilly,Cannes ou St Nom la Bretèche le 20 000 volts est souterrain. Quand le temps est de mauvais poil, devinez chez qui ça casse ? Si vous avez trouvé vous avez partie de la solution.  

Oh! Mais c'est que ça coûte ton truc Canaille, et la crise ?

D'abord combien cela coute à chaque tempête ou orage de réparer les dégâts qui, la carte des risques et fréquences étant connus, sont parfaitement évitables et les travaux ainsi planifiables ?

Combien cela coûte-t-il humainement les risques sérieux parfois inconsidérés que la logique en cour fait prendre aux lignards qui vont réparer ?

 



Actuellement en Bretagne (et il faut s'en féliciter) les fossés et talus sont taraudés de tranchées pour faire passer la fibre optique. Il vont ainsi pouvoir desservir les ordinateurs des territoires qui ...ne pourrons pas s'allumer parce que les fils électriques restés en l'air... seront tombés.

 

Pourquoi ne pas coordonner ? Pour que comme le peintre ou le facteur, les sous-traitants de Bouygues ou Vinci ou autres passent deux fois et se fassent payer trois ("Faut faire attention au réseau en place et ça coute !")

Et si Lénine avait raison ? Des réunions au plan local pour planifier et contrôler comment de Pen Hir au Cap Gris Nez (cas particulier de cette fin octobre) un service public à partir des zones à risques organise la mise sous terre du réseau électrique (ce qu'on a su faire pour la distribution du gaz avec le service public GDF d'alors avec des obligations de sécurité impérieuses), oui des réunions où les décisions, au plus près, sont prises démocratiquement et contrôlées par réalisateurs et usagers, des sortes de conseils municipaux et d'ateliers (en russe, ils disent soviet, mais ça fait peur) et coordonnées pour assurer une planification et égalité républicaine de traitement en tout point du territoire ?

Dès lors avec ces conseils, il y aura l'électricité à "risque de coupure" limité et d'entretien de son réseau plus aisé.

Cela pose la question qu'il va bien falloir arriver à se poser : celle de savoir si le socialisme est possible avec les socialistes ? S'il est envisageable avec les querelles picrocholinnes de leur flanc gôche. Canaille le Rouge attend vos réponses.

La Canaille y ajoute un codicille : les "verts", ceux qui vérolent le débat politique en verrouillant tout sur une décroissance laquelle frappe prioritairement ceux qui ont y sont contraints par la force des choix du système économique, système que ces mêmes "verts" ne remettent pas en cause et épargne ceux qui dissertent sur le propos, ces Deauvillois du progressisme, ne demandent-ils pas l'organisation d'un charter vers un composteur politique à grand gabarit ?

Balayer des attentes progressistes des scories politiciennes, essorer les drapeaux des luttes des illusions des gardiens des appareils, fait partie d'une vraie bataille pour l'environnement, c'est peut-être là que pourrait se penser une vraie écologie politique.

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D
ce matin j'ai lu ça qui va dans le même sens ...<br /> http://www.brujitafr.fr/article-preparez-vous-a-vivre-sans-electricite-120789941.html<br /> Dom