Qui est libre pour qui ?
Faussé par qui ?
Un tissu de mensonge
Pour un costume d'enterrement
C'est un titre du journal qui tente de quitter son " d " ou son " v " pour regagner son " R " et accolé à son " f " pour se hisser à ce qu'il fut : de " référence " et qui pour cela renoue avec ce qui a fait sa marque de fabrique : un accompagnement soft de la logique du capital.
Parmi ses titres de 31 juillet :
" L’habillement licencie à tour de bras
La crise du marché oblige les enseignes d’habillement à fermer des magasins et à supprimer des emplois. En dix ans, le marché français de la mode a perdu 14 % de sa valeur ".
Tout une théorie économique plus ou moins nébuleuse expliquant pourquoi et comment le vêtement va traverser une crise durable du type celle que vécue la sidérurgie. C'est dit l'expert convoqué pour nous passer le message " à cause, d'internet ", " du client qui cherche au moins cher ". Pas un mot dans la partie de l'article lisible sans être abonné qui n'avance l'idée du pouvoir d'achat en berne.
Sur les causes il va falloir creuser. Mais, air sinistrement connu, solution avancée comme fatalité, il va falloir licencier Fatalitas !! . C'est la loi du genre. Les temps partiels imposés vont gagner un temps complet... à pôle emploi.
Canaille le Rouge se permet juste de poser une question. Et que faisiez-vous au temps beau du tiroir-caisse sonnant comme processions tibétaine un jour de venue du Dalaï Lama ?
Vous embauchiez ? Vous augmentiez les salaires ?
Non vous exigiez le droit de racketter la part socialisée des salaires en profitant des exonérations de ce que vous appelez " charges ". Vous vous opposiez à toute augmentation du SMIC, vous étiez en lisse pour chaque victoire d'étape dans la courses à qui ferait le mieux en travail clandestin et exploitation des sans-papier. La lutte avec le BTP les agro-industries ou le commerce de bouche était sur ce point une saine émulation entre vous, et la casse de l'inspection du travail une aubaine.
Mais maintenant, à titre préventifs vos esclaves propres sur eux vont recevoir leur avis de licenciement ; façon pour vous de socialiser vos pertes futures après avoir privatisé l'accumulation de vos gains.
Finalement l'article du Monde peut faire référence : elle est la démonstration de ce qu'est le parasitisme patronal et le pourquoi si l'humanité n'arrivait pas à se sortir de ce capitalisme rapport social d'exploitation, celle-ci n'aurait aucun avenir.