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Peuchère, c'est qu'il est costaud le gus.
La presse de ce lundi nous apprend que le maire de Marseille vient de publier ce jour le compte rendu d'un évènement qui aura lieu demain.
Comme l'a dit sur son blog quand il a découvert l'information, un très sérieux et expérimenté et néanmoins narquois syndicaliste "Quand on apprend que le maire de Marseille vient de publier un compte rendu d'évènement qui n'ont pas encore eu lieu, tout les espoirs sont permis".
Cela dit Gaudin aurait-il le monopole de ce genre d'effraction dans l'avenir pour le rapatrier dans l'urgence du présent ?
Le "demain on rase gratis" est proverbial.
Le capital sait provisionner cette année les indemnités de licenciements de l'an prochain pour justifier ses pertes de 2012 justifiant ses choix de 2013.
D'autres aussi maîtrise Chronos et ses va et vient.
Rappelez vous le discours ce celui qui n'était pas encore Blumollet mais déjà nous la jouait retour vers le futur le soir où il mit KO debout le troll d'avant :
"Demain si je suis président de la République..."et il nous faisait le compte rendu de ce qui se produirait alors que ses seconds couteaux mettaient déjà en place son "jourd'hui" médiatique frappé du coin d'hier.
En gros le reproche à faire à Gaudin c'est de ne pas avoir été assez de Marseille et d'avoir jouer la galéjade petit bras. Au pays de la pétanque, cela ne pardonne pas.
En attendant, entre UMP et ses futurs alliés ou PS et ceux qui ne les combattent que trop peu, alors que le pouvoir ne cesse de pousser le bouchon bien trop loin, c'est le peuple qui aujourd'hui a les boules.
Devant l'impasse, La Canaille redoute que l'actualité écrive pour demain des pages aux relents d'avant hier.
Et là, sans sursaut, tous les désespoirs sont hélas aussi permis.
Piètre germaniste La Canaille ne voudrait pas que l'histoire ne retint comme traduction de Blumollet, un Ebert dont on connaît les responsabilités.