Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Canaille le Rouge, son c@rnet, ses p@ges.

Espace d'échanges, de rêves, de colères et de luttes. Alternative et horizon communiste. point de vue de classe.   Quand tout s'effondre, ce n'est pas aux causes des ruines de gérer le pays mais à ceux qui sont restés debout.

L'Archipel de la sonde. Ou la java des calculettes.[♫ ♫]

Publié le 17 Avril 2012 par canaille le rouge in Pour réfléchir ensemble

 

http://1.bp.blogspot.com/-f6OO6fBEazI/TzwT9h-0tYI/AAAAAAAAAl4/cM_a3NSPYmA/s1600/blog_fun_-sondage_fiabilite.jpg

 


 

A partir du dernier d'Ipsos que l'IFOP la SOFRES ou les autres confirment, corrigés des variations idéologiques de leur commanditaire qui pour faire dire autre chose aux sondages ne changeront pas, il y a ce qu'on veut nous injecter dans les esgourdes et le réel qui les placent comme une poule devant un couteau :

"C’est l’une des particularités de l’instantané donné par ce sondage : cinq candidats, pas moins, sont crédités de scores qui excèdent 10%. Si cela devait être confirmé dans les urnes le 22avril, ce serait une configuration politique inédite sous la Ve République. Et un paradoxe dans une élection plutôt marquée par une importante bipolarisation et où les deux favoris n’ont jamais semblé menacés depuis le début de la campagne.

Autre leçon de cette étude, le rapport de force gauche-droite ne bouge guère et demeure très favorable à la gauche. Elle recueille, en cumulé, 46% des intentions de vote, en hausse de 0,5 point en une semaine, contre 43,5% pour la droite. Ce total de 46% est proche de celui observé en 1974 (46%), en 1981 (46,8%) et inférieur à celui de 1988 (49%). Il est, en revanche, nettement supérieur à ceux de 1995 (40,5%), de 2002 (43%) et surtout de 2007 (36%)."

 

 

http://1.bp.blogspot.com/-KZ2HyiB8ONQ/T3Cl7mpPnXI/AAAAAAAAAqg/Rg_DBmwEYr0/s1600/sondages.jpg

 

Premier enseignement, le peuple français rejette le bipartisme anglo-saxon du type - "je gère dur" puis "tu gères mou" chacun mon tour- qu'on tente depuis des années de lui imposer. Le binôme conservateur travailliste ou SPD-CSU ou encore ânes contre éléphants ne prend pas dans un pays où le citoyen n'aime pas être pris pour un âne et où les méthodes d'éléphant dans un magasin de porcelaine de la camarilla au pouvoir arrive en bout de course. En creux c'est la démonstration que les issues proposées dans le moule du conformisme libéral ne sont pas acceptées. Bonne nouvelle ; c'est à la foi une possible condamnation du libéralisme et de sa roue de secours.

Pour autant cela souligne aussi la persistance en France des idées de la droite extrême glissante sans retenues vers les souvenirs et programme pétainiste mais aussi et surtout combien la droite dite classique est magnétisé par "le bon du temps du maréchal".

Ce raisonnement vaut aussi pour des raisons inverses pour le plateau antagonique du trébuchet politique. Il révèle la profondeur de l'ancrage des valeurs progressistes et leur caractère de classe puisque regroupant toutes les composantes du NON de gauche de 2005 et se mettant en mouvement à partir d'un refus grandissant de payer la note de la gestion capitaliste.

Que tous les candidats à la couronne de miss St Honoré situés à gauche du PS progressent démontre combien la stratégie liquidatrice de ceux qui dans le PCF ont viré le monde du travail et de la création pour y installer un cénacle d'une élite "mandatés p'tits fours", outre d'avoir fabriqué du Hue et du Gayssot and C° a été criminelle pour le monde du travail et de la création. Regardez comment tout ceux qui ont fait la course aux portefeuilles se sont quasiment tous retrouvés dans les allées du PS à leur tenir les éventails.

C'est aussi un coup de projecteur violent sur le caractère antidémocratique de l'élection présidentielle. La mécanique institutionnelle, en lissant vers le compromis le moins acéré et donc le plus consensuel autour d'un homme rendu providentiel et non autour du choix démocratique permanent parmi des propositions portées par le débat d'un peuple souverain, entretient les conditions du maintient du système à partir d'un creuset idéologique où tout est fondu pour ne pas avoir à entendre chaque singularité qui participe à la construction démocratique.

Maintenant que le peuple se rend compte qu'il n'est pas là que pour porter les palanquins, qu'il s'occupe de les détruire en en gardant un ou deux pour le musée de l'Histoire. Le conseil constitutionnel y pourvoira. Qu'il prenne vite dans la dynamique qui se créée ses affaires en mains. Et là ce n'est ni dans les préaux d'écoles ni dans les salles du conseil des mairies un dimanche de printemps mais d'abord sur les lieux de travail et de création, les lieux de vie sociale que cela se joue réellement ; les bureaux de vote n'étant là que pour enregistrer dans les textes et désigner sous contrôle ceux qui auront mandat de réaliser ce que la vie aura imposée ou exigée. C'est cela la démocratie pas la convocation a échéance plus ou moins décidée hors débats pour élire un roitelet qui gère dans l'intérêt de ses barons.

Relisez le message de Raymond Aubrac. Pour porter sa mémoire et y être fidèle, ce sera encore mieux que toutes les rues qu'on aura raison d'inaugurer à son nom.

 

 http://franckgintrand2.files.wordpress.com/2011/02/11529086-96a8c.jpg

Commenter cet article
C
<br /> C'est l'oeuvre de la Constituante qui définira les institutions, il n'y a pas de régime politique sans institutions, Marx n'avait pas prôné l'anarchie. C'est toute une réflexion sur un mode de<br />  gouvernement et sur une démocratie qui pourrait enfin se tenir. Une partie de la population a compris cela, il est grand temps de casser non seulement le pouvoir économique mais aussi son<br /> gouvernement .<br />
C
<br /> <br /> Tu imagines bien que toutes cette partie théorique à mon total assentiment.<br /> <br /> <br /> est-il compatible avec le contenu en détail (que j'ai lu avec attention) du programme soumis aux électeurs ? Des idées justes et fortes (curseur du PNB etc ) mais 1700 euro pour le smic mini<br /> quand un loyer HLM est au plancher APL deduite de 550 euro, pas la maille pôle public (et donc mixité des capitaux) et non nationalisation des SP en réseaux etc. il ya plein de contradictions qui<br /> traduisent plus le poids positif du mouvement populaire qui bouscule pour accélérer la trajectoire que le projet initial.<br /> <br /> <br /> Si cette démarche doit s'emplifier j'y souscrit mais les manoeuvres de coulisse pour l'après élection (le canard fait état de la partie émergée de l'iceberg) me tiennent à distance.<br /> <br /> <br /> La lutte des classes et sa traduction poltique oui.<br /> <br /> <br /> Le rapport des forces pour permettre les aterrissages de la lutte des places, NON. C'est Bartolone qui mène le bal et assure les saupoudrage et c'est Laurent qui magouille dans le dos de la<br /> dynamique populaire.<br /> <br /> <br /> Voila pourquoi si je ne croise pas prioritairement le fer contre JLM,  je ne lance ou ne participe à aucun appel.<br /> <br /> <br /> ...à suivre<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> On est bien d'accord que les éections sont  le piège à cons de cette cinquième république, c'est pourquoi nous irons voter avec cette vague populaire que rien n'abattra pour une VI è<br /> république et une Constituante et plus cette vague sera puissante plus tous les autres feront dans leur froc...<br />
C
<br /> <br /> Chacun notera que La canaille ne mène pas campagne pour tel ou tel candidat ou pour un abstentionisme militant. Il s'en est à plusieurs reprise expliqué .<br /> <br /> <br /> Son refus de sa sociale démocratie comme recours du capital pour une alternance soft pour ses interets comme un soutient à tout ce que le trotskysme pabliste lambertiste et autres "istes" ne le<br /> conduit pas à saligner derrière un sigle ou un candidat pour mener une campagne qui a ceres un interet par sa mobilisation mais qui de par le piège institutionel ne peut que laiser intérogatif.<br /> <br /> <br /> Oui pour une VI eme République mais se prépare-t-elle en rupture ou en continuité des institutions de la Vème (rôle du chef, quinquenat, calendrier, place du parlement mode d'élection  etc)<br /> et la BCE revisitée comme part de l'issue me laisse toujours aussi perplexe c'est un des éléments fort de ma distenciation de ces élections ensuite...le contexte du 22 tranchera .<br /> <br /> <br /> <br />