Réquisition des travailleurs protection des profiteurs

Face à l'usage scélérat des lois,

quand les masques tombent.

La crise sociale qui s‘aiguise, les super profit patronaux, l’effondrement du pouvoir d’achat des salaires et des pensions, les mensonges et mépris de classe affiché par le château en direction des communs est dans une phase d’exacerbation où la densité des luttes sociales qui s’organisent au plus près dans les entreprises tend à construire les conditions d’un élargissement massif de la colère populaire.

Au parlement l’union sacrée allant des ex socialistes cofondateurs de la Macronie à l’extrême droite fasciste est maintenant la norme. Les fausses algarades masquant les votes communs contre le monde du travail.

Avec ancrage référentiel inscrit dans l’histoire, comme les premiers Aristide Briand (rad soc) contre les cheminots ou jules Moch (sfio) contre les Mineurs – notez l’ancrage politique – le gouvernement français en total irrespect du droit constitutionnel de grève en ayant recours aux réquisitions, contre les normes de l’OIT, en faisant que son ministre de la justice de garde des Sceaux se transmute en garde d’ESSO affiche ainsi en quoi il est exclusivement au service du grand capital autant français qu’international.

La riposte à ces actions scélérates immédiatement s’organise et se déploie . Elle fédère des énergies revendicatives multi professionnelles qui ne demandent qu’à devenir interprofessionnelles. Toute la CGT s’y emploie.

La Fédération CGT des Cheminots a modifié son calendrier revendicatif pour jeter toutes ses forces dans la construction du mouvement interprofessionnel proposé par la confédération CGT pour le 18 octobre. Les salariés ont ainsi en main les outils pour décider et construire les formes de leur riposte.

Reste à éviter le piège d’abaisser le niveau de riposte en abaissant la nature des exigences. Le fond du conflit c’est "salaires et pouvoir d’achat" attisé par l’atteinte au droit de grève et les réquisitions. Ce dernier point pour important qu’il soit ne doit pas devenir exclusif. "Salaires et Pensions , libertés démocratiques et droit de grève" c’est autour de ces contenus que doit se construire le rassemblement dénonçant le premier responsable : le patronat et l’arc politique parlementaire qui soutient ce pouvoir liberticide en volant au secours du patronat.

Voilà dit à chaud ce que peut être un éclairage sur les enjeux de la situation.

Maintenant, aux salariés et eux seuls de définir et avec leurs organisations pour construire l’indispensable offensive pour faire plier pouvoir et patronat.